Bordeaux : le surprenant come-back de Gérard Lopez fait déjà grincer des dents en L1

Par Alexis Pereira
2 min.
Gérard Lopez, nouvel actionnaire des Girondins de Bordeaux @Maxppp

C’est officiel depuis quelques jours, Gérard Lopez revient aux affaires en Ligue 1, du côté des Girondins de Bordeaux. Et cela ne plaît pas à tout le monde.

«À la suite de longues discussions menées ces derniers jours, un accord a finalement été trouvé entre King Street, Fortress et Gérard Lopez validant le projet porté par ce dernier. Les garanties demandées par le conseil d’administration, qui s’est tenu en milieu de journée, ont été apportées dans les heures qui ont suivi.» Ce mardi, les Girondins de Bordeaux, par le biais d’un communiqué officiel, annonçait que Gérard Lopez reprenait le flambeau après le désengagement des précédents actionnaires majoritaires.

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Évidemment, l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois doit encore valider cette opération de reprise auprès de la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion, gendarme financier du football français, pour pouvoir véritablement lancer son nouveau projet. Il lui faudra par exemple éponger les dettes du club au scapulaire auprès des autres écuries de Ligue 1 dans les transferts de Rémi Oudin, Yacine Adli et autres (entre 10 et 13 M€), explique L’Équipe. Mais, déjà, les premières voix s’élèvent en Ligue 1, contrariées par le retour de celui qui est accusé d’avoir laissé Lille, son précédent club, dans un état déplorable.

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Incompréhension

«Je suis dégoûté. On crée des dettes et on achète des clubs. On a dit pis que pendre sur Bastia mais ce n’est pas mieux», a par exemple confié un membre du conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel à L’Équipe. «Je n’ai rien contre Lopez mais c’est aberrant qu’il revienne alors que le précédent Lille est tout récent. Le club était tout près de la cessation des paiements en janvier», pointe de son côté un autre dirigeant du football français dans les colonnes du quotidien sportif.

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En haut lieu aussi, le dossier est suivi de près. Le président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët, qui avait décrit le nouveau patron de Bordeaux comme un acrobate financier, attend de voir. «Il va passer devant la DNCG qui est l’organe habilité à juger et on verra s’il a mis l’argent», a-t-il lâché. Une chose est sûre, le surprenant retour aux affaires de Gérard Lopez ne plaît vraiment pas à tout le monde…

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