OM : Valentin Rongier, le taulier d’Igor Tudor

Par Josué Cassé
4 min.
Rongier (OM) au duel avec Sanson (Strasbourg) @Maxppp

Arrivé à l’été 2019 en provenance du FC Nantes, Valentin Rongier est entré dans une nouvelle dimension sous les couleurs de l’Olympique de Marseille. Titulaire indiscutable dans l’entrejeu phocéen, le Français de 28 ans enchaîne les prestations de haute volée depuis le début de la saison. Un rendement essentiel et rassurant pour les Olympiens, engagés dans un sprint final déterminant pour une place qualificative à la prochaine Ligue des Champions.

«Rongier est incroyable. C’est un mélange de Suisse et d’Allemand qu’on a mis en France. Il anticipe, il est fantastique. C’est comme un robot». Aussi fantasque qu’élogieuse, cette sortie signée Igor Tudor résume à elle seule l’impact de Valentin Rongier du côté de l’Olympique de Marseille. Auteur de 40 matches toutes compétitions confondues (30 en Ligue 1, 6 en Ligue des Champions, 4 en Coupe de France), l’ancien milieu de terrain nantais impressionne dans l’entrejeu phocéen. Grand artisan de la belle saison réalisée par les Marseillais à l’échelle nationale, le natif de Mâcon demeure un pilier essentiel du collectif olympien. Des performances louables et louées malgré un début d’exercice 2022-2023 plus contrasté. Et pour cause.

La suite après cette publicité

Une montée en puissance saluée !

Aux côtés de son coéquipier Jordan Veretout, celui qui voit son contrat courir jusqu’en juin 2026 a longtemps essuyé les critiques des supporters marseillais, notamment après la grosse déconvenue face à Tottenham (1-2) en Ligue des Champions, le 1er novembre dernier. Qu’importe. Conforté par Igor Tudor, fidèle à ses principes et séduit par le profil polyvalent du numéro 21 de l’OM, Rongier a progressivement pris de l’épaisseur au sein du onze marseillais. Insatiable dans un rôle de double pivot, bluffant en tant que libéro lors du 8e de finale de Coupe de France face au PSG mais également capable de dépanner, avec succès, au sein de la défense olympienne, le Français de 28 ans rend ainsi toute la confiance accordée par son coach croate. Fort d’un abattage considérable sur le plan défensif, tout en étant précis dans la transmission, le joueur formé chez les Canaris, irréprochable dans l’état d’esprit, mouille le maillot. De quoi ravir l’Orange Vélodrome au fil des semaines.

À lire OM : Valentin Rongier évoque son statut de capitaine

Étincelant depuis la reprise post-Coupe du monde - souvent élu homme du match par notre rédaction - Rongier revêt donc aujourd’hui le costume de taulier. Un nouveau cap passé qui permet d’ailleurs à l’intéressé de porter, avec fierté et humilité, le brassard de capitaine. «Le capitanat, pour moi, c’est un comportement quotidien à avoir sur et en-dehors du terrain : ma façon de parler à mes coéquipiers, ma façon de les soutenir, d’être positif, de leur dire aussi quand ça ne va pas. Je n’agis pas différemment parce que je suis capitaine à Marseille aujourd’hui. Capitaine, ce n’est pas que des bons moments, tout le monde voudrait l’être sinon. Il faut assumer ses responsabilités, et dans le foot comme dans la vie de tous les jours, on assume ses responsabilités dans les moments où ça va moins bien», assurait dernièrement le milieu de terrain dans un entretien accordé à L’Equipe.

La suite après cette publicité

Les Bleus en ligne de mire…

Intelligent balle au pied, Rongier fait également preuve d’une maturité certaine en dehors des terrains. «Je m’entends très bien avec Dim (Payet), ça a facilité les choses. Il est conscient de la situation et je lui tire mon chapeau parce que même s’il est remplaçant, il est toujours avec nous, c’est le vrai capitaine de l’équipe», déclarait, en ce sens, Rongier au sujet de son coéquipier, beaucoup moins utilisé depuis l’arrivée de Tudor sur le banc olympien. Parfois critiqué, souvent efficace, le milieu marseillais incarne, quoi qu’il en soit, la régularité demandée par Tudor. En Ligue 1, l’ex-Nantais a d’ailleurs manqué un seul match cette saison, mi-septembre face à Lille (2-1), pour une accumulation de cartons jaunes. Auteur d’une passe décisive et d’un but, fin décembre face à Toulouse (6-1), Rongier apparaît dès lors comme un maillon essentiel pour l’OM.

Engagé dans un sprint final, le club présidé par Pablo Longoria, deuxième de Ligue 1 avec 64 points, aura bien besoin d’un Rongier à son plein potentiel pour résister à la pression mise par le RC Lens et l’AS Monaco. Avant de se déplacer sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais en clôture de la 32e journée de Ligue 1, l’intéressé compte d’ailleurs poursuivre sur sa lancée car les enjeux sont nombreux. Si une qualification directe pour la plus prestigieuse des compétitions européennes ferait, sans aucun doute, son bonheur, l’équipe de France reste également dans un coin de sa tête, qui plus est après avoir vu ses coéquipiers Jordan Veretout et Mattéo Guendouzi revêtir le maillot tricolore. «Veretout est beaucoup plus agressif depuis ses passages à l’étranger, il sent le foot. Rongier, lui, joue juste et oriente bien le jeu. Il a passé un cap. S’il peut rejoindre Jordan en équipe de France ? Tout est possible», estimait, de son côté, son ancien entraîneur Michel Der Zakarian. Brillant sous le soleil de la cité phocéenne, Rongier peut-il convaincre Didier Deschamps et ainsi franchir un cap supplémentaire ? Réponse dans les semaines à venir…

La suite après cette publicité

Pour cet Olympico, Parions Sport en Ligne vous offre 10€ sans dépôt avec le code FML1 ainsi qu’un bonus de bienvenue jusqu’à 90€ en freebets. Créez votre compte dès aujourd’hui et misez 10€ sur une victoire 2-1 de l’OM face à l’OL (cotée à 8,90) pour tenter de remporter 89€.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité