OM : Igor Tudor, enfin des choix gagnants !

Par Constant Wicherek
2 min.
Igor Tudor lors d'OM-Tottenham @Maxppp

Igor Tudor est souvent raillé pour ses changements tardifs qui ne changent pas grand-chose au scénario d'un match. Ce dimanche, lors de la victoire de l'OM à Monaco (3-2), tous ses changements ont payé.

Ce dimanche soir, l'Olympique de Marseille a achevé de fort belle manière une partie très rude de ce championnat de Ligue 1. On lui promettait l'enfer, finalement les Phocéens se sont imposés contre l'Olympique Lyonnais le week-end dernier (1-0) et ce dimanche soir au stade Louis II, contre l'AS Monaco (3-2). Même si évidemment, le gros point noir de la soirée reste la blessure d'Amine Harit.

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Après une première période globalement dominée, les Phocéens rentraient aux vestiaires avec une égalité grâce à un penalty de Wissam Ben Yedder. Mais, en seconde période, tout a vite basculé. La blessure d'Amine Harit (62e), entraîne l'entrée de Dimitri Payet, ce qui ne serait probablement pas arrivé si vite sinon. Mais surtout l'OM encaisse quasiment tout de suite un second but, par Volland (72e).

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Quasiment tous ses changements ont payé

On s'est suffisamment plaint d'Igor Tudor, plutôt calme avec le quatrième arbitre au départ, puis un peu plus véhément au fur et à mesure que les Asémistes tentaient de gagner du temps, parce qu'il n'arrivait pas à inverser un match, pour ne pas le notifier ce dimanche. Évidemment, l'entrée de Payet a changé beaucoup de choses avec ses deux passes décisives. Mais ce n'est pas tout.

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L'entrée en jeu de Ünder a aussi bougé les lignes. Le Turc se retrouve piston droit et c'est de lui que vient le centre qui amène l'égalisation de Jordan Veretout. Bamba Dieng, entré en jeu, a permis à Sanchez de redescendre pour offrir des relais à Payet et d'être à la création. Mais surtout, ce qui n'était pas loin de marcher contre Tottenham a cette fois fonctionné.

Entré en jeu à la 83e minute en lieu et place de Samuel Gigot, Sead Kolasinac allait offrir, de la tête, le but de la victoire à l'OM en toute fin de match (90e +7). Cela semble mieux se passer quand il est de dos et qu'il ferme les yeux diront les mauvaises langues. Mais, ce dimanche soir, un peu contrait aussi par les malheurs d'Harit, Igor Tudor a bien inversé la tendance d'un match. Et il faut aussi le reconnaître.

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