Affaire de pornographie enfantine : Raul Asencio sort du silence
Mis en cause dans une affaire de sextape, le défenseur du Real Madrid est sorti du silence pour se défendre. Extraits.

Hier soir, Raul Asencio (22 ans) a reçu une très mauvaise nouvelle avant le coup d’envoi du match de Liga entre le Real Madrid et Majorque (2-1). Embarqué dans une affaire de diffusion de contenu pornographique incluant une mineure, le Merengue a été officiellement inculpé par le tribunal d’instruction numéro 3 de San Bartolomé de Tirajana (et ses anciens coéquipiers Andrés García, Ferrán Ruiz et Juan Rodríguez) pour avoir enregistré des images sexuelles de deux femmes, dont une mineure, et les avoir diffusées sans leur consentement.
La justice a fait savoir que l’enquête sur cette affaire a permis de récolter des indices portant sur la découverte de secrets sans consentement et violation de la vie privée (article 197.1 du code pénal), distribution et envoi à des tiers des vidéos sans avertissement ou consentement des victimes (article 197.3), et sollicitation ou utilisation de mineurs à des fins pornographiques et possession de pornographie enfantine (article 189, 1 et 5 du code pénal). Face à l’emballement médiatique, Raul Asencio a tenu à réagir pour la première fois en publiant un communiqué relayé par la presse espagnole.
Raul Asencio se défend
«Suite à la clarification émise aujourd’hui par le président du tribunal d’instruction n° 3 de San Bartolomé de Tirajana - dans laquelle l’acte d’accusation initialement émis est rectifié, m’excluant expressément tant de l’enregistrement de vidéos à contenu sexuel que des événements qui ont fait l’objet de cet enregistrement - et compte tenu de la diffusion publique d’informations relatives à cette procédure, je tiens à déclarer ce qui suit :
1. je n’ai participé à aucun comportement portant atteinte à la liberté sexuelle d’une femme, et encore moins d’une mineure. Cela est confirmé par la décision rendue par le tribunal susmentionné, qui ne m’attribue pas le fait d’avoir eu des relations sexuelles avec les deux femmes impliquées, ni de les avoir enregistrées, avec ou sans leur consentement. De même, l’ordonnance du tribunal précise que ce n’est pas moi qui ai envoyé à des tiers des images ou des vidéos à contenu intime qui, je le répète, ont été enregistrées dans un lieu autre que celui où je me trouvais.
2. L’ordonnance judiciaire, en ce qui me concerne, limite son contenu à l’éventuelle visualisation momentanée d’images par un tiers, sans m’attribuer une quelconque participation à leur enregistrement ou à leur diffusion.
3. L’accusation portée contre moi, comme l’indique expressément la décision du tribunal, est de nature strictement provisoire. Par conséquent, la présomption d’innocence doit continuer à prévaloir. Dans l’hypothèse où des charges seraient finalement retenues et où un procès oral serait ouvert, je continuerai à me défendre devant les Cours et Tribunaux, en qui j’ai toute confiance, en réaffirmant que je ne suis coupable d’aucun acte criminel. Tout cela sans préjudice du plus grand respect que j’ai pour le déroulement de la procédure judiciaire dans son ensemble, y compris en ce qui concerne les autres personnes faisant l’objet d’une enquête.
4. Je tiens à réaffirmer, une fois de plus, mon respect absolu pour les droits à la liberté sexuelle et à la vie privée de toutes les femmes.»
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