L'imbroglio Neymar déclenche une guerre entre le Brésil et le PSG

Pour Emery, Neymar peut jouer

La blessure de Neymar, c'est le sujet qui fait jaser depuis trois jours car le Paris Saint-Germain doit jouer le Real Madrid la semaine prochaine en Ligue des Champions. Mais comme si cela ne suffisait pas, la communication autour de cette blessure ressemble de plus en plus au Cirque d'hiver, installé dans le 11e arrondissement de Paris. En effet, hier en conférence de presse, l'entraîneur du PSG Unai Emery avait assuré qu'«aucune décision n’avait été prise» concernant une éventuelle opération du joueur, en ajoutant même : «je crois qu'il y a une petite option pour que Neymar soit prêt contre le Real Madrid».

Pour le père, Neymar ne peut pas jouer

Le problème, c'est que le père de Neymar a dit totalement le contraire hier soir, en direct à la télévision brésilienne, sur ESPN. «Le PSG sait qu'il ne peut pas compter sur Neymar durant 6 à 8 semaines. Il est absurde de penser qu'il puisse jouer contre Madrid», a-t-il déclaré. Pire que dire le contraire du PSG, c'est même une réponse sèche et cinglante. Et cela ne manque pas de faire les gros titres en Espagne. Le quotidien madrilène As appuie sur le fait que «le joueur doit se faire opérer», comme l'indique le père de Neymar.

Guerre PSG-Brésil ?

«Nous ne devons rien faire qui puisse porter préjudice à Neymar dans le futur», ajoute le paternel. Justement, le futur, c'est la Coupe du Monde en Russie comme l'explique le journal El Pais. C'est le gros dilemme pour Neymar : choisir entre la Ligue des Champions, ou le Mondial avec le Brésil. C'est aussi la thèse qu'appuie le journal Sport aujourd'hui, en parlant d'une «guerre» entre le Brésil et le PSG. Pour résumer la situation, le club souhaiterait attendre et voir si Neymar peut jouer contre Madrid, c'est à dire prendre le risque que la fissure se transforme en fracture. En revanche, pour la sélection Brésilienne, il est hors de question de prendre le moindre risque, Neymar doit se faire opérer rapidement et arriver en forme à la Coupe du Monde. Un joli imbroglio.