Recruté par l'AS Monaco en janvier dernier, Cesc Fabregas aurait fortement déçu les dirigeants asémistes. Mais si ces derniers aimeraient pouvoir recaser l'Espagnol, leur mission sera loin d'être aisée.
Le 11 janvier dernier, l’AS Monaco s’offrait l’un des coups les plus médiatiques du dernier mercato hivernal français. Alors en pleine bataille pour sa survie en Ligue 1, le club du Rocher avait décidé de se refaire une équipe presqu’au complet pour se sauver. Dans ce cadre, l’ASM avait réussi le tour de force de convaincre Cesc Fabregas de quitter son fauteuil douillet de remplaçant à Chelsea.
L’Espagnol n’a bien évidement pas accepté le challenge monégasque par pur plaisir de batailler contre la relégation. Bien aidée par la présence de Thierry Henry sur son banc de touche, l’ASM avait également su se montrer séductrice avec une prime à la signature de 10 M€ et un salaire mensuel net estimé à 600 000€. Malheureusement pour Fabregas, Henry a été démis de ses fonctions deux semaines plus tard. Pas de quoi remettre toutefois en cause son aventure asémiste.
Un salaire trop gros pour ses courtisans
Cependant, six mois après avoir rallié la Principauté, Fabregas n'aurait plus la cote auprès de ses dirigeants. France Football indique que les décideurs monégasques seraient déçus des prestations de l'Espagnol (1 but, 0 passe décisive en 2018/2019). L'hebdomadaire ajoute même qu'ils aimeraient bien le laisser filer. Sauf que l'ASM va devoir subir les conséquences de ses choix hivernaux.
FF précise logiquement que le salaire astronomique du natif de Vilassar de Mar dissuade plus d'un courtisan de tenter sa chance. Il n'y a donc pas foule au portillon. Et aujourd'hui, hormis un éventuel pont d'or venu du Golfe ou de Chine, il sera difficile de voir Fabregas renoncer à un contrat aussi lucratif courant jusqu'en 2022. Leonardo Jardim va donc devoir trouver le moyen de relancer le champion du monde 2010.
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