La FIFA confirme un record absolu des dépenses lors du mercato estival

Porté par un Liverpool en tête des dépenses et une Premier League une fois de plus sans rival sur le plan économique, le mercato estival 2025 a franchi un cap inédit. Avec plus de 3,6 milliards d’euros investis, les clubs anglais ont littéralement explosé les records précédents. En attirant les trois recrues les plus chères de l’été - Alexander Isak, Florian Wirtz et Hugo Ekitike -, les Reds symbolisent à eux seuls cette frénésie. Un constat confirmé par le dernier communiqué de la FIFA, qui dresse le bilan chiffré de ce marché historique.
«Le marché masculin affiche des niveaux d’activité et de dépenses sans précédent. De son côté, le marché féminin poursuit sa croissance rapide, soutenue par la professionnalisation de la discipline ainsi que par la hausse de la popularité des clubs et des joueuses. Près de 12 000 transferts internationaux ont été réalisés dans le football professionnel masculin au cours du premier semestre de l’année 2025, ce qui constitue un nouveau record. Les indemnités de transfert versées s’élèvent à 9 milliards d’euros, soit le montant le plus élevé jamais enregistré à cette période de l’année. À titre de comparaison, cette somme représente une augmentation de plus de 50% par rapport à la même période en 2024. L’Angleterre confirme sa position de place forte dans ce domaine, avec plus 2,57 milliards d’euros investis dans les transferts. Il s’agit du montant le plus élevé jamais dépensé au sein d’une même association membre. En termes d’arrivées, l’Angleterre, le Portugal et le Brésil forment le trio de tête, tandis que le football professionnel féminin connaît, quant à lui, une forte croissance avec plus de 1 100 transferts conclus. Les 10,5 millions d’euros dépensés dans le football féminin constituent un nouveau record et une augmentation de plus de 80% par rapport à la mi-2024. Les États-Unis s’imposent comme le pays le plus actif, avec plus 3,4 millions d’euros, soit le montant le plus élevé jamais investi dans le football féminin. Les trois premières places du classement au nombre de transferts entrants sont ainsi occupées par les États-Unis, l’Angleterre et l’Allemagne », a écrit l’instance dirigeante du football mondial.