Layvin Kurzawa lâche ses vérités sur sa fin d’aventure au PSG
Dans un entretien accordé au Parisien, Layvin Kurzawa a passé en revue son actualité des derniers mois. Il est notamment revenu sur sa fin de parcours chaotique au PSG.

Il était encore la saison dernière l’un des seuls rescapés du PSG version Ibrahimovic (avec Marquinhos et Kimpembe). Après 9 années passées dans la capitale française, Layvin Kurzawa a totalement changé de vie. Le latéral gauche de 32 ans a mis les pieds à Boavista, propriété de Gérard Lopez, en espérant trouver au Portugal un coin de ciel bleu. S’il n’a joué que 4 matchs depuis son arrivée (il se remet actuellement d’un problème à l’ischio), l’ex-Monégasque semble apprécier son nouveau quotidien, dans une ambiance plus feutrée que ce qu’il avait pu connaître ces dernières saisons.
«J‘ai transmis au groupe mon vécu, j’apprécie mes équipiers et je me sens aimé en retour. On conserve une toute petite chance d’accrocher les playoffs lors de la dernière journée», confie-t-il dans un entretien accordé au Parisien. Sans détour, l’ancien international français (13 sélections, 1 but) livre aussi son regard sur l’étiquette de mauvais garçon qu’on lui a parfois attribué depuis son arrivée à Paris en 2015, à tort selon lui.
Il regrette la perception qu’on a de lui en France
«Ça m’a fait mal d’entendre ces commentaires (d’être considéré comme un joueur plus intéressé par l’argent que le foot). Mais ces personnes-là ne lisent pas dans mes pensées. Si elles croient que j’étais heureux de ne toucher que mon salaire, ce n’était pas exact. J‘ai envie de répondre à ces gens-là que c’est le foot qui m’intéresse. En rejoignant Boavista, je n’ai pas privilégié l’aspect financier. Juste le plaisir de rejouer», confie-t-il. Il regrette aussi le traitement dur qui lui a été réservé, quand son "lifestyle" ou certains clichés prenaient beaucoup de place dans la perception collective.
«Ce sont des caricatures et ça ne reflète pas vraiment l’homme que je suis. Certes il y a cette image, peut-être liée à ma présence sur les réseaux sociaux, que les gens m’ont collée depuis mon plus jeune âge mais avec le temps j’ai grandi, j’ai changé. Après c’est aussi le prix à payer quand tu signes au PSG, un club à très forte visibilité. (…) Je sais l’image qu’on a de moi, ce n’est pas la bonne. Je n’ai jamais été un mauvais garçon. Je ne le serai jamais.» Mais sans rancune avec le PSG. Il affirme sans hésiter son soutien pour ses coéquipiers face à l’Inter Milan dans 15 jours, ce qui serait une belle récompense pour les «joueurs, les dirigeants, les Parisiens, les salariés.»
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