PSG : les mots forts de Presnel Kimpembe après son retour
Plus que la qualification face au Mans en huitième de finale de la Coupe de France, l’événement de la soirée pour le PSG aura été le retour sur le terrain en compétition de Presnel Kimpembe, dont la dernière apparition remontait à deux ans !
Pour beaucoup de supporters parisiens, le déplacement au Mans pour le 8e de finale de la Coupe de France était surtout l’occasion d’espérer à nouveau apercevoir Presnel Kimpembe sur un terrain. Car le défenseur de 29 ans avait beau avoir fait son retour à l’entraînement collectif depuis plusieurs semaines, il lui manquait à chaque fois la dernière étape, celle d’une entrée en jeu. Contre Espaly, au tour précédent, le scénario de la rencontre avait dissuadé Luis Enrique de le lancer.
A 2-0 en faveur de ses hommes contre Le Mans, le coach espagnol s’est cette fois retourné vers son banc, et demandé à Kimpembe d’aller s’échauffer, au cœur de la deuxième période. Et lui a indiqué qu’il allait entrer en jeu, lui dont la dernière apparition remontait au 26 février 2023, une éternité. A la 81e minute donc, l’international français pouvait s’élancer, le brassard au bras puisqu’Hakimi, dans un beau geste, était venu lui enfiler juste avant son entrée.
«Une délivrance»
Au micro de France Télévisions, à l’issue de la rencontre, Presnel Kimpembe a pris le temps de décrire son émotion. « C’est beaucoup de fierté pour moi, c’était long, pas facile, aujourd’hui c’est une délivrance », a-t-il lancé, avant de détailler. « Forcément beaucoup d’émotion. C’était un long chemin et aujourd’hui c’était le chemin pour enfin se libérer, reprendre les sensations avec les collègues. La vérité, c’est qu’on est ensemble depuis un moment, mais pour la plupart je n’ai jamais joué avec eux ! Les matches, ce n’est jamais la même chose que les entraînements ».
Sans lui faire injure, on a logiquement constaté le manque de rythme de Kimpembe, qui a récolté un carton jaune pour une faute à l’entrée de la surface deux minutes après son entrée en jeu, et qui n’était pas au marquage sur une action mancelle en fin de rencontre, sauvée par Safonov. « Je n’ai pas trop réfléchi, j’ai essayé de jouer comme je savais faire, même si c’est une reprise. Il faut réussir à mettre toutes ses émotions de côtés
, retrouver les coéquipiers », a-t-il conclu. Désormais, sa mission sera de parvenir à gratter un maximum de temps de jeu pour redevenir une vraie solution viable aux yeux de son entraîneur.
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