OL : Fabio Grosso lance déjà un premier avertissement à ses joueurs

Par Maxime Barbaud
2 min.
Fabio Grosso   @Maxppp

Sans doute déjà agacé par la défaite à Brest et certains comportements qu’il observe à l’entrainement, Fabio Grosso affirme qu’il ne fera pas dans la dentelle avec ceux qui ne souhaitent pas s’adapter à ses méthodes.

Les débuts de Fabio Grosso ne sont sans doute pas ceux qu’il avait espérés. Sur le banc lyonnais pour la première fois samedi dernier à Brest, l’Italien a vu son équipe se marcher dessus pendant la grande majorité du match, avant de s’incliner 1-0. Si les Bretons sont les actuels leaders de Ligue 1, les Gones sont quant à eux 17e avec seulement deux points pris après six journées. Il n’y a pas de temps à perdre et c’est sans doute pour cela que le nouvel entraineur lance déjà un premier avertissement à ses troupes.

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Invité de OLTV ce mardi soir, le champion du monde 2006 a prévenu. Il veut une mentalité irréprochable, sous peine d’aller s’asseoir sur le banc de touche au match suivant. Il n’y aura pas d’état d’âme. «Pour moi ce qui compte au-delà du terrain c’est l’état d’esprit dans le vestiaire. Je suis en train d’organiser tout ça. Je n’aime pas quand il y a trop de règles mais les règles que l’on met doivent être respectées. Pour moi on sort de la difficulté dans un sport d’équipe en étant ensemble.»

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Grosse ne fera aucun cadeau

Après avoir effectué de premiers choix à Brest, comme laisser Cherki sur le banc au coup d’envoi, ou titulariser le décevant Corentin Tolisso, l’ancien latéral gauche risque de faire de nouvelles victimes dans les prochaines semaines. Il assure qu’il est aussi capable de changer de système pour mettre certains atouts de son effectif plus en valeur mais cela passera avant toute chose par la défense. Sans arrière garde solide, aucun résultat n’est possible. C’est désormais aux joueurs de se montrer.

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«Les joueurs qui veulent progresser m’adorent, les autres me détestent. Les choses que l’on décide de faire bien, on doit bien les faire. Après il faut choisir de les faire ou pas. L’équipe doit devenir forte ensemble. Je ne crois pas trop à un système figé. Mon idée de jeu est d’avoir une équipe agressive qui essaye d’aller contre l’adversaire, solide défensivement et qui veut gagner. (…) Mais avant tout il faut poser les fondations.» Une réaction est d’ores et déjà attendue dimanche à Reims, qui vient de s’imposer à Lille.

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