FC Barcelone : Joan Laporta règle ses comptes dans le dossier Olmo
Présent ce mardi en conférence de presse, le patron du Barça a livré ses vérités sur le cas Olmo. L’occasion aussi pour lui de tacler les détracteurs du club blaugrana.

C’est l’heure du soulagement et des sourires au FC Barcelone. Avant d’aller humilier le Real Madrid 5 buts à 2 en finale de la Supercoupe d’Espagne, le club catalan a eu l’immense joie d’avoir le feu vert du Conseil Supérieur du Sport espagnol (CSD) pour l’inscription de Dani Olmo et Pau Victor. Un coup de pouce gouvernemental qui n’a pas manqué de faire jaser en Espagne. Nombreux sont les clubs à avoir publié un communiqué pour témoigner leur colère. Car en passant au-dessus des lois de LaLiga et de la fédération espagnole (RFEF), le gouvernement a, selon eux, faussé l’équité du championnat. Revigoré après cette décision, le Barça avait donné rendez-vous aux médias ce mardi 14 janvier à 10h pour la conférence de presse de Joan Laporta. Un exercice à l’occasion duquel le président du Barça allait pouvoir expliquer les dessous du cas Olmo et Victor.
Sans surprise, Laporta a assuré que son club était parfaitement géré et que toutes les attaques extérieures étaient infondées. « Au cours des deux dernières semaines, deux événements sont venus confirmer certaines choses et en infirmer d’autres. Ils confirment la force du Barça et réfutent un faux récit apocalyptique de certains entourages, fait d’ignorance, de mauvaise foi ou d’autres choses. Le Barça est revenu à la règle du 1-1 du fair-play financier de Liga (chaque club ne peut pas dépenser plus que ce qu’il gagne, ndr). Cela nous permet de recruter normalement. Après avoir fait l’objet d’une intervention de la part de la LaLiga, nous n’en faisons plus l’objet. Cela nous permet de signer Dani Olmo et Pau Víctor. Pour arriver à la règle du 1-1, nous avons signé avec Nike, le meilleur contrat d’équipementier au monde. Ça et le fait que des entreprises comme Spotify et d’autres partenaires soient là, ça contredit ceux qui disent que le club est mal géré. C’est une évidence. C’est ce que nous, membres du conseil d’administration, constatons. Sans oublier que pendant ce temps, nous construisons un nouveau stade. » Ensuite, Laporta a répondu à ceux qui ont considéré la décision du CSD comme une faveur du gouvernement visant à aider un club qui n’aurait normalement jamais eu le droit d’enregistrer ses deux joueurs.
Laporta jubile
«Il n’a pas été improvisé, il n’a pas été le fruit de la chance ou d’une aide extérieure. C’est le fruit d’un travail acharné. Nous avons très bien travaillé. Dès le départ, nous avons établi un plan stratégique très détaillé, qui a été évalué au fil des semaines. Il a été mené à bien grâce au travail et au talent de tous les cadres. Ils font un travail extraordinaire. Ils ont travaillé de telle sorte que nous n’avons pas baissé les bras. Nous aimons le Barça. Cette composante est essentielle à nos objectifs. Une grande partie du succès réside dans le fait que les membres ont compris que le Barça devait être sauvé et défendu contre les attaques terrestres, maritimes et aériennes qui venaient de l’extérieur et de l’intérieur. Ils étaient motivés parce que nous sommes un club avec une éthique. (…) Rien ne nous a surpris avec Olmo et Pau. Si l’on se réfère à l’histoire du Barça, ces réactions étaient prévisibles. Lorsque le Barça réapparaît, différents acteurs, soutenus par les médias, apparaissent pour fournir un récit qui n’a rien à voir avec la réalité », a-t-il déclaré, avant d’en remettre une couche sur les médias. « Ce modus operandi se répète. Encore une fois, je suis heureux qu’ils ne s’en soient pas tirés. Ils n’ont pas réussi à s’en sortir. Ils ont essayé de nous écarter du chemin, mais nous avons bien travaillé. Le bon travail des cadres nous a permis d’atteindre la règle du 1-1 et l’enregistrement d’Olmo et de Víctor. C’était une attaque féroce. Une attaque contre le bouclier. Et le bouclier ne peut être ni touché ni taché ».
Enfin, après avoir recadré ses détracteurs, Laporta n’a pas manqué d’envoyer un tacle à LaLiga et à la RFEF qui ont, selon lui, tout fait pour que le Barça ne puisse pas inscrire Olmo et Victor. « Nous avons soumis la documentation le 27 décembre. Nous l’avons envoyé dans les délais, mais entre le 27 et le 31, LaLiga nous a demandé de compléter la documentation. Nous pensions que le 31 décembre, nous avions le rapport 1-1 et la LaLiga nous a demandé des exigences supplémentaires qui n’ont pas été incluses. Nous avons parlé à la RFEF qui nous a dit qu’il manquait le 1-1 et qu’il n’y avait pas de problème pour traiter cette extension d’enregistrement. LaLiga et la RFEF ont créé une commission pour les empêcher de nous accorder les licences. Le but de cet article est la stabilité de la compétition. Nous n’entrions pas dans le cadre de cette règle. Ce n’était pas le cas, il s’agissait simplement de prolonger la licence. Le 3, nous avons complété la documentation et nous avons reçu le 1-1. Nous avons soumis l’extension à la RFEF qui a invoqué cet article que nous estimons incorrect. Je ne m’étendrai pas trop sur le fond de l’affaire parce qu’elle est en cours de traitement, mais le Barça respecte la réglementation. Pour que le CSD accorde une mesure conservatoire urgente, il faut qu’il apprécie qu’un dommage difficilement réparable soit en train de se produire. C’était le cas. » Voilà qui est dit.
En savoir plus sur