Équipe de France : les étonnantes justifications des remplaçants après la défaite contre la Tunisie

Par Maxime Barbaud
2 min.
L'équipe de France a souffert contre la Tunisie @Maxppp

Kingsley Coman et Randal Kolo Muani, tous deux titulaires hier face à la Tunisie, ont livré leur sentiment sur cette contre-performance.

Bousculée par une séduisante équipe de Tunisie, la France a fini par perdre 1-0 lors de ce 3e match de la phase de groupes. Le but refusé à Griezmann dans le temps additionnel n'a finalement rien changé, tout comme la place de leader de la poule D que les Bleus avaient déjà pris soin d'assurer au préalable. En revanche, Didier Deschamps a pu voir aussi que son groupe est restreint pour le reste de la compétition. Hier, il a envoyé les remplaçants au feu et a vu ce que ça avait donné.

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Un manque d'impact, d'agressivité, de concentration... Cette équipe A' n'a pas du tout donné satisfaction. D'ailleurs, c'est quand les titulaires habituels sont entrés que le visage tricolore a changé. Même Kinglsey Coman, qui faisait figure d'ancien dans ce onze, n'a pas trouvé la bonne carburation. «Quand on n'avait pas la balle, on défendait dans un 4-4-2. Avec la balle, j'étais à droite. Ce n'était pas notre meilleur match, mais on a désormais la tête sur notre prochaine rencontre».

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Kolo Muani : «On est passé à côté»

Auteur d'une belle cartouche grillé à la 25e, le Munichois n'a pas semblé dans son assiette, mais ça n'avait pas l'air de trop le perturber en conférence de presse, regardant plutôt vers la Pologne en 8e de finale. «C'est un match de Coupe du monde. Sur un match, tout est possible. On va aborder le match avec le plus de sérieux. Le statut de favori ne nous donne pas un but d'avance, au contraire même. Le statut n'est pas important.» Et éviter un scénario "à la Suisse", lui qui fut l'un des acteurs de cette contre-performance de l'Euro.

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Pourtant ravi de disputer un premier match de Coupe du Monde, «un rêve d'enfant», Randal Kolo Muani indique que les adversaires tunisiens semblaient plus concernés. «Pas mal de joueurs ont joué avec le frein à main, car il y avait un peu de pression, il fallait la gérer. On en a parlé après le match. On est passé à côté. Mais c'est bien pour nous qu'on ait joué ce match pour savoir à quel point le niveau de la Coupe du monde est élevé.» La leçon est retenue, comme pour Didier Deschamps, qui sait désormais que son banc n'est pas extensible.

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