PSG-BVB : la recette de Luis Enrique pour ne plus faire craquer le PSG en Ligue des Champions

Par Matthieu Margueritte
4 min.
Luis Enrique avec les joueurs du PSG @Maxppp

Demain, le club de la capitale va devoir réagir et marquer au moins deux buts pour se qualifier pour la finale de la Ligue des Champions. Mais face à ce rendez-vous XXL, les Parisiens affichent une sérénité qui interpelle.

Et si cette saison 2023/2024 marquait un tournant dans le rapport entre le Paris Saint-Germain et les matches à fort enjeu de Ligue des Champions ? Hormis sa finale de 2020 (perdue face au Bayern Munich) et sa demi-finale l’année suivante (perdue contre Manchester City), le club de la capitale version QSI nous a le plus souvent habitués à de grosses déceptions, voire des humiliations. Mais depuis que Luis Enrique a pris les commandes du navire rouge et bleu, une sensation de sérénité, presque inédite, se dégage de l’équipe francilienne. Un ressenti qui s’est confirmé juste après la demi-finale aller perdue à Dortmund (0-1) par les discours très confiants tenus par les coéquipiers de Kylian Mbappé.

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Paris réussira-t-il vraiment à renverser la vapeur ? Vu le score de l’aller, difficile de répondre par la négative, surtout depuis que la règle du but à l’extérieur a disparu. De plus, l’un des derniers exemples en date, à savoir le quart de finale retour à Barcelone, a prouvé que le PSG savait rester calme pour atteindre son objectif, malgré un scénario contraire (l’ouverture du score de Raphinha qui donnait deux buts d’avance aux Blaugranas, ndlr). Comment le club de la capitale a-t-il réussi à gommer en partie l’un de ses pus gros défauts en C1 ? Présent en conférence de presse, le capitaine Marquinhos a évoqué l’impact de Luis Enrique sur cette nouvelle mentalité.

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« Contre Barcelone, il y a eu ce calme. Le coach insiste beaucoup sur le fait qu’un match, c’est 90 minutes, voire 120. Il faut être prêt émotionnellement pour tous les moments du match. Savoir ce qu’on doit faire sur le terrain. C’est ce qu’il s’est passé à Barcelone. On était dans le match. On a pris un but, on a continué avec notre énergie, notre idée. C’est ce qui donne du calme. La préparation du match, le discours du coach et des cadres dans le vestiaire. De plus, il y a aussi cette évolution au sen du club. (…) On ne sait pas ce qu’il va se passer pendant le match. La confiance vient du travail. C’est une question de confiance dans la préparation, de ce qu’on peut faire. C’est un grand adversaire, je suis sûr que ce sera un match très dur, difficile. Mais ce n’est pas maintenant qu’on va tout changer. »

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La méthode Luis Enrique paie

Être sûr de sa force et fort mentalement, deux caractéristiques qui ont souvent fait défaut au PSG en Ligue des Champions. Un vent nouveau clairement insufflé par un Luis Enrique très philosophe. « C’est un état d’esprit parfait pour faire face à un épisode de ta vie personnelle ou professionnelle. Être toujours préparé à ce que ça se passe mal et être affecté le moins possible et être capable d’avoir un bon résultat. On a passé toute la saison à en parler avec les joueurs. On part toujours de l’injustice. Je ne sais pas ce que l’arbitre va siffler. Ne te plains pas, reste prêt. Demain, même si on doit faire face à une situation pas prévue, mon équipe continuera de lutter », a-t-il déclaré face aux médias, avant d’expliquer son état d’esprit face aux deux buts que son équipe doit marquer pour espérer voir Wembley.

« L’objectif n’est pas de gagner avec deux buts, c’est de gagner. Si tu penses que tu dois marquer deux, buts, c’est lointain. On joue et on gagne. On peut marquer deux buts en trois minutes, mais tu peux aussi subir. Il faut jouer concentré à 100%. Si on encaisse un but, ce n’est pas grave. Si on marque deux buts, très vite, c’est adversaire qui va devoir réagir. Ça va être comme à l’aller : un match disputé, un très haut niveau de jeu avec et sans ballon. » Tout donner, sans se torturer l’esprit pour ne rien regretter et surtout ne rien dramatiser, comme ce fut si souvent le cas au PSG. Un état d’esprit que l’Espagnol appliquera également si son équipe doit s’arrêter à ce stade des demi-finales. « C’est une question très espagnole. Vous voyez toujours le négatif. La vie continue, il y aura du soleil et quand il y a du soleil à Paris, c’est toujours merveilleux. En tant que sportif, on applaudira l’adversaire même s’il ne le mérite pas. On le félicitera et le jour suivant, on sera absolument dégoûtés, mais on aura une fierté en disant : « je me relève, on recommencera l’année prochaine. » » Du Luis Enrique tout craché.

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