Julian Draxler explique son choix de quitter le PSG pour le Qatar

Par Anas Bakhkhar
2 min.
Julian Draxler à l'entraînement avec le PSG @Maxppp

Dans une publication postée sur le réseau professionnel LinkedIn, le milieu de terrain international allemand Julian Draxler s’est longuement justifié sur son choix de quitter le Paris Saint-Germain cet été, où il était considéré comme indésirable, pour rejoindre ses deux anciens coéquipiers à la Qatar Stars League, Marco Verratti et Abdou Diallo. S’il n’a pas signé dans le même club que les deux derniers cités (Al-Ahli SC pour Draxler, Al-Arabi pour Verratti et Diallo), celui qui a défendu le maillot du club de la capitale à 198 reprises entre 2017 et 2023 (26 buts, 41 passes décisives) reconnaît l’importance de l’aspect financier dans son choix de rejoindre un des championnats émergents du Golfe - notamment avec l’Arabie saoudite, sans omettre le temps de jeu à glaner au lieu de n’être qu’un élément peu utilisé à Paris.

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«Mais, se demandent beaucoup de gens, surtout en Allemagne : Pourquoi le Qatar maintenant ? Pourquoi pas la Bundesliga, pourquoi pas une autre ligue européenne ? Il n’a tout simplement pas été possible de se mettre d’accord et il m’a honnêtement manqué la dernière conviction pour faire un pas au sein de l’Europe. De plus, l’idée de me jeter à nouveau dans le grand bain loin de l’Europe à l’âge de 30 ans me séduisait et, finalement, il était important pour moi de pouvoir à nouveau jouer vraiment au football et d’être régulièrement sur le terrain en mode compétition. L’alternative au PSG aurait été une année sans aucune perspective, ce que je voulais absolument éviter. Et oui : bien sûr, l’aspect financier joue aussi un rôle important pour moi. Je pourrais dire qu’après 12 ans en Europe, mon seul objectif est de découvrir une nouvelle culture, de vivre une nouvelle expérience internationale, de participer à un projet passionnant dans le monde arabe - et laisser de côté la question de l’argent. Même si ces aspects sont honnêtement valables, ce serait mentir si la partie financière n’était pas également décisive dans ce cas.»

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