Un grand Amine Gouiri terrasse Versailles pour envoyer l'OGC Nice en finale de la Coupe de France

Par Maxime Barbaud
2 min.
Amine Gouiri célèbre son but avec Kephren Thuram @Maxppp

Inoffensif pendant la première demi-heure de cette demi-finale, l'OGC Nice a fini par mettre fin au superbe parcours de Versailles en Coupe de France (2-0) grâce à un très grand Amine Gouiri, auteur d'un but et d'un chef d'œuvre sur le second signé Dolberg. Le Gym jouera la finale au Stade de France face à Nantes ou Monaco.

Place aux demi-finales de la Coupe de France avec l'invité surprise, Versailles qui "recevait" Nice à l'Allianz Riviera. L'opportunité semblait belle pour les Aiglons de se rendre au Stade de France pour affronter Nantes et Monaco, les protagonistes de l'autre demi-finale. Fallait-il encore se débarrasser d'un leader de National 2, déjà tombeur de Toulouse en la Haute-Garonne il y a quelques semaines. Galtier choisissait Delort plutôt que Dolberg pour démarrer aux côtés de Gouiri, Stengs et Boudaoui occupaient les ailes, alors que Rosario descendait d'un cran pour former la charnière centrale en compagnie de Todibo.

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Plutôt à l'aise pour attendre son adversaire, le Gym allait cette fois devoir faire le jeu face au Petit poucet. On a rapidement compris que ça ne l'avantageait pas forcément. Il y avait bien cette tentative freinée de Gouiri (5e) ou encore ce coup de casque de Thuram sur corner un peu au-dessus (12e) mais c'était bien trop peu pour inquiéter un adversaire bien en place. Les Aiglons se rendaient même coupables de vilains gestes sur le terrain comme ce tacle à retardement de Bard (16e) ou encore cette semelle sur le mollet de Boudaoui (32e), avertis tous les deux. Il y a même eu un petit coup de chaud après cette glissade de Rosario dans sa surface, finalement sans conséquence (22e).

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Un Gouiri des grands soirs

La défense versaillaise résistait bien jusqu'à la pause, malgré un gros temps fort niçois. Akueson contrait la frappe de Stengs (36e), Diouf dégageait devant Boudaoui (42e), puis une nouvelle tête de Thuram finissait dans les bras de Delaunay (44e). Ça ne suffisait pas pour venir à bout de cette valeureuse équipe d'amateurs. Les murs ont dû trembler à la pause et ça s'est senti lors du retour des Aiglons sur le terrain. Akueson éteignait une nouvelle offensive niçoise (47e) mais il ne pouvait rien sur la suivante. Suite à un relais avec Boudaoui, Lotomba centrait vers le point de penalty. Delort s'effaçait pour Gouiri, qui concluait d'un enchaînement contrôle-frappe (1-0, 48e).

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Nice avait fait le plus dur mais devait se mettre à l'abri d'une mauvaise surprise. Gouiri retentait sa chance, stoppé cette fois par Delaunay (56e), mais il illuminait à nouveau la soirée sur l'action suivante. L'attaquant héritait d'un ballon dans le rond central avant de se débarrasser de trois défenseurs puis de servir un Dolberg à la conclusion (2-0, 73e). Nice se dirigeait vers la finale, même si la tête d'Ibayi (77e) et dans une moindre mesure, la frappe de Pham Ba (78e) tentaient de réveiller des Yvelinois pas tout à fait battus. Un sursaut qui ne durait pas. Versailles s'arrête là et voit l'OGC Nice disputer sa première finale de Coupe de France depuis 1997.

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