Comment le PSG s'est retrouvé bloqué par ses indésirables
Si le club de la capitale a réalisé une campagne de recrutement historique, il a encore une fois affiché de très grosses difficultés à vendre ses indésirables. Un constat qui ne surprend toutefois personne vu les salaires que ces derniers perçoivent.

Le Paris Saint-Germain ne réalisera peut-être pas un mercato aussi clinquant que celui de cette année. certes, le club de la capitale avait frappé très fort en 2017 avec le duo Neymar-Mbappé, mais en recrutant Achraf Hakimi, Georginio Wijnaldum, Gianluigi Donnarumma, Sergio Ramos et surtout Lionel Messi en ne déboursant « que » 60 M€ en termes d’indemnités de transfert, les Rouge-et-Bleu en ont épaté plus d’un.
Mais cet été, Paris se voyait bien tenter d’autres coups tels que Paul Pogba (Manchester United) ou Eduardo Camavinga (Rennes). Problème : même avec l’assouplissement du fair-play financier, les Franciliens devaient vendre avant de pouvoir remettre au moins 30 M€ sur la table. Les candidats au départ étaient connus depuis longtemps, mais encore une fois, Leonardo n’a pas su s’en débarrasser.
Paris paye trop bien ses remplaçants
À l’heure où nous écrivons ces lignes, le mercato est encore ouvert et un ou plusieurs départs restent possibles. Toutefois, si ces indésirables ont eu plusieurs contacts, la question du salaire a rapidement mis fin au suspens. Car au PSG, même si vous êtes remplaçant, le niveau de rémunération est élevé. À titre de comparaison, certains touchent presque autant, voire plus, que des joueurs tels que Federico Valverde (3,9 M€ annuels ) ou Lucas Vazquez (2,6 M€), avant leurs récentes prolongations. Comme c’est le cas depuis le début de l’ère QSI, les joueurs poussés vers la sortie restent donc accrochés à leur contrat. Certains comme Julian Draxler et Layvin Kurzawa ont même profité du contexte actuel pour négocier des prolongations avec un salaire revu à la hausse alors que Paris faisait tout pour s’en séparer quelques mois auparavant.
Cet été, Kurzawa a d’ailleurs refait parler de lui. Proposé à l’OL, Lille et à Crystal Palace, le latéral a vu presque toutes ces portes se refermer. Eh oui, pas facile d’assumer un salaire de 3 M€ par an. Toujours dans le secteur défensif, Sergio Rico (2,4 M€/an) et Thilo Kehrer (2,7 M€/an) ont bien fait comprendre qu’ils ne comptaient pas partir. Rico est même prêt à jouer le rôle très ingrat de quatrième gardien plutôt que d’aller gagner du temps de jeu ailleurs.
Dans l’entrejeu, pas simple non plus de refourguer Rafinha (4,2 M€/an) et Ander Herrera (4,3 M€/an), même si le début de saison de l’Espagnol est loin d’être décevant. Enfin, Mauro Icardi est peut-être promis à un rôle de doublure pour faire place nette au trio Messi-Mbappé-Neymar, mais l’Argentin apprécie ses 10 M€ annuels à Paris. Cet embouteillage presque impossible à désengorger aura donc encore une fois gêné le PSG.
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