Ligue des Champions : un Real Madrid complètement inoffensif

Par Maxime Barbaud
2 min.
Karim Benzema, coincé par la défense parisienne @Maxppp

Dépassé dans tous les secteurs de jeu par le PSG, le Real Madrid est passé complètement à côté de ce 8e de finale aller de la Ligue des Champions.

La BBC n'est plus là, depuis un moment même, mais le Real Madrid est toujours redouté pour son attaque. Sauf que cette fois, la Casa Blanca a été étouffée par la puissance du collectif parisien. Supérieur dans tous les secteurs de jeu, le club français n'a laissé aucune chance à son adversaire, finissant même par triompher sur un dernier exploit de Kylian Mbappé.

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Symbole de cette désillusion collective pour le Real Madrid, sa ligne d'attaque réduite au silence. Entre Benzema, Asensio et Vinicius, il n'y en a pas eu un pour rattraper l'autre. Le Real Madrid n'a tiré que trois fois au but en 90 minutes pour aucun cadré. Une statistique famélique pour une équipe d'un tel calibre, surtout en comparaison des 21 tentatives parisiennes, dont 8 cadrées.

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Le Real dominé dans tous les secteurs

«Paris a mérité de gagner, car il a mieux joué que nous», tranchait simplement Carlo Ancelotti. Vinicius, tant redouté pour ses dribbles, sa vitesse et sa précision devant le but, et Benzema ont récolté un 4. Revenant de blessure, le Français n'a jamais été dans le coup, la faute surtout à un manque de munition pour son entraîneur.

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«Le problème n'était pas son aspect physique, mais plutôt qu'on ne lui a pas assez bien amené les ballons.» Dans l'entrejeu, le moteur Modric-Casemiro-Kroos n'a pas tenu le choc, dominé par le pressing et l'intensité francilienne. Verratti et Paredes ont eu tout le loisir de trouver des solutions et de combiner dans le jeu court la plupart du temps, en témoigne les presque 60% de possession de balle des Franciliens, tandis que le placement de Danilo Pereira comme troisième défenseur central en phase offensive a permis de libérer les côtés.

Les 17 centres à 5 et les 7 corners à seulement un pour le Real Madrid sont aussi là pour en attester. Ferland Mendy aussi admettait que le problème de son équipe était avant tout collectif. «Je trouve qu'on n'a pas été très bien en première. En deuxième, on a réussi à se découvrir un peu et à se trouver un peu plus. Ils ont eu beaucoup d'actions et on a réussi à tenir jusqu'à la fin mais on prend un but dans les arrêts de jeu et c'est très énervant.» Le ton est donné pour le retour.

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