CdM (F) : une joueuse sur cinq harcelée en ligne

Par Noah Thouery
2 min.
Jenni Hermoso avec la sélection espagnole @Maxppp

«Une joueuse sur 5 (152) concernées par la Coupe du Monde Féminine 2023 a fait l’objet de publications discriminatoires, insultantes ou menaçantes. Les commentaires à caractère homophobe, sexuel ou sexiste représentent près de 50% des insultes constatées. Les chances pour une joueuse de la Coupe du Monde Féminine 2023 d’être visée par des insultes en ligne étaient supérieures de 29% à celles pour un joueur de la Coupe du Monde de la FIFA, au Qatar en 2022.» Voici ce que constate notamment le dernier rapport sur le service de modération de la FIFA, publié lundi, à propos de la Coupe du Monde Féminine en 2023.

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Le rapport fait froid dans le dos. Celui-ci a prouvé que les footballeuses sont bien plus en proie aux violences en ligne que leurs homologues masculins, à l’aide d’un outil développé par la FIFA pour filtrer les différents contenus sur les réseaux sociaux. Messages haineux, racistes, abusifs voire menaçants, la Coupe du Monde Féminine a attiré son lot d’insultes sur les différentes plateformes telles que X (ancien Twitter). «Les abus qui persistent en ligne ont un impact sur les joueurs de football du monde entier et ne peuvent être ignorés. Cet environnement toxique en ligne est risqué pour les joueurs. Il affecte leur santé mentale et leur bien-être. Le football a la responsabilité de protéger les joueurs autour de leur espace de travail », explique David Aganzo, président de la FIFPRO. Un fléau qui ne cesse de perdurer, et ce peu importe le domaine.

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