OM : une défense presque parfaite

Par Constant Wicherek
2 min.
Eric Bailly a plutôt bien maîtrisé Harry Kane lors du match aller face à Tottenham @Maxppp

En première période, la défense de l’Olympique de Marseille a été presque parfaite contre Tottenham. Mais seulement presque…

L’Olympique de Marseille qui domine le Tottenham d’Harry Kane, chez lui, en première période. Qui l’aurait cru ? Pas grand monde après les dernières prestations de l’OM en Ligue des Champions. Pourtant, il faut le dire, l’arrière-garde marseillaise et le milieu de terrain ont eu raison de Kane, Son et Richarlison dans le premier acte.

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Avec leur marquage individuel, Chancel Mbemba, Éric Bailly et Samuel Gigot ont impressionné. Et ce n’était pas si certain que cela. À chaque contact, ils faisaient mal. À chaque relance, ils étaient sereins. Une vraie défense de Ligue des Champions. À la limite de la perfection.

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« Ce sont les détails qui décident du match »

Mais, si on dit à la limite de la perfection, il y a une raison. Pour une fois qu’il était un brin en retard, Chancel Mbemba taclait un Son qui s’en allait vers le but. Résultat des courses ? Un carton rouge. Les difficultés allaient donc arriver. La physionomie de match a donc changé. Leonardo Balerdi est entré. Il n’a pas fait de bêtises. Mais après la rentrée de Kolasinac, Nuno Tavares, déplacé piston droit, en a fait. Sur le premier but, il est très loin du centreur, Ivan Perisic. Ensuite Samuel Gigot et Eric Bailly se partagent ainsi la responsabilité d’avoir laissé libre Richarlison qui n’avait plus qu’à battre Pau Lopez. Sur le deuxième but du Brésilien, l’Avignonnais se fait clairement bouger, à la limite de la faute.

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Mais pour Tudor, c’est l’exclusion, logique, de Mbemba, qui fait basculer le match. « L’équipe ne doit pas être calme. Elle doit être concentrée. C’est surtout ça l’aspect clé. Il faut être agressif au bon moment et au bon endroit. Quand on a la balle ou non. Même à 10, qu’on jouait en 5-3-1, ils ne nous ont pas vraiment mis sous pression avant le premier but. Puis la physionomie a changé. On était bien présents même à 10. Bien sûr, ils ont plus de qualités. Le foot est beau pour cette raison-là. Ils ne vont pas gagner tous les matches. Pour ça que tout le monde aime le foot. 11 contre 11, il n’y avait pas de différence. Le carton rouge fait partie du match. Chancel aurait dû partir un peu avant, il avait quelques secondes de retard. L’adversaire allait plus vite. Ce sont les détails qui décident du match* », a expliqué le Croate.

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