Ligue 1

L'OL entrevoit des motifs d'espoir

Par Maxime Barbaud
2 min.
Peter Bosz dirige un entraînement de l'OL @Maxppp

L'Olympique Lyonnais y a cru. Face au PSG et grâce à l'ouverture du score méritée signée Lucas Paqueta à la suite d'un excellent ballon dans la profondeur de Bruno Guimaraes, les Gones ont pris les devants dans une rencontre où ils avaient décidé de laisser l'initiative du ballon à leurs adversaires pour mieux les piquer en contre. La recette a presque réussi à fonctionner jusqu'au bout.

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Avec un peu plus de réalisme devant, notamment ces occasions manquées d'Aouar (34e) et de Dembélé (60e), Lyon aurait pu s'offrir un break et entrevoir un succès de prestige face à l'implacable leader du championnat de France. L'OL a finalement laissé passer sa chance et a dû se contenter d'un match nul 1-1 après l'égalisation parisienne de Thilo Kehrer.

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Lyon s'est rassuré dans l'attitude

Il y avait des mines déconfites à la sortie du terrain mais il y a également des motifs d'espoirs. «Je crois vraiment que ce sont de bonnes bases pour la suite. Le match qu'on a joué là-bas (au Parc des Princes, défaite 2-1) est différent. La-bas, on a mieux joué mais là on est 13es. Il y avait beaucoup d'absences… », assurait Peter Bosz après la rencontre. Lyon ne décolle pas au classement, 11e après avoir disputé cette 20e journée mais peut être satisfait de l'état d'esprit affiché.

«Chacun prend conscience des choses, reconnaissait Damien Da Silva. On doit être responsable aujourd’hui. On était 13e avant le match. On sait tous ce que ce n'est pas la place de l'Olympique Lyonnais. On le sait tous. On doit tous se regarder dans la glace, comme on s'est dit avant de partir en vacances, on doit tous se remettre en question individuellement et jouer pour le collectif. Et à l'arrivée, je pense qu'on prendra des points.»

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Il faut désormais aller vite chercher une victoire en championnat. La dernière remonte au 28 novembre dernier, une éternité de 5 matches, anormale pour un club d'un tel calibre. Alors certes, les absents de la CAN vont manquer dans ces prochaines semaines et dans un calendrier qui s'annonce dense (Troyes, Saint-Etienne, Monaco, Nice et Lens) mais Lyon s'est peut-être remis la tête à l'endroit hier. La thérapie est loin d'être terminée.

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