Florentino Pérez refuse de lâcher l’affaire pour la Super League

Par Alexis Pereira
2 min.
La Super League déchaîne les passions @Maxppp

Florentino Pérez persiste et signe. Le patron du Real Madrid assure que la Super League est toujours d'actualité.

Un projet mort-né, la Super League ? Florentino Pérez n'est pas du tout d'accord. Pour le président du Real Madrid, cette nouvelle compétition est encore en vie. Il l'a martelé au micro d'El Transistor sur Onda Cero. «Nous travaillons depuis deux ans, douze équipes, pour un format qui fait que le football, qui est en train de mourir, qui n'intéresse plus, reste en vie. Les audiences baissent parce que la majorité des matches n'a pas d'intérêt. S'il n'y a pas de public, les droits TV baissent», a-t-il lancé.

La suite après cette publicité

L'homme fort de la Casa Blanca a ensuite continué son argumentaire. «Une ligue fermée ? Non. Nous avons dit que les clubs avec le plus de fans doivent en être. Qui achète les droits TV ? Combien de fans ont la Juventus ou Liverpool ? Cela ne plaît pas à tout le monde. Il faut bien sûr tout organiser. Ce que je peux dire, c'est que ce n'est pas fermé et que les championnats continueront. C'est une compétition avec le seul objectif qu'on l'achète à prix fort», a-t-il assuré, pointant du doigt l'intervention des institutions.

À lire L’AS Monaco et le Stade Rennais rêvent d’enrôler une pépite du Real Madrid

Ceferin pointé du doigt

«Les clubs anglais ont eu peur de la FIFA. Ils ont signé un accord qu'ils n'auraient pas dû, parce qu'ils étaient contractuellement engagés avec la Super League. On voulait nous sanctionner et les tribunaux ont dit non. Nous avons été devant le juge et il a rendu son verdict. Il a dit qu'on ne pouvait pas toucher à la Super League. L'UEFA ne peut rien faire contre les personnes ou les clubs. À partir de là, tout change. On est à l'arrêt. Maintenant, le tribunal du Luxembourg doit trancher. On a demandé que les menaces contre les clubs anglais soient levées», a-t-il indiqué, s'en prenant clairement au patron de l'UEFA Aleksander Ceferin.

La suite après cette publicité

«Je n'ai pas reparlé avec lui depuis. Ils veulent maintenir leurs privilèges et les supporters ne veulent plus. Il n'est pas concevable que nous perdions tous de l'argent et que Ceferin augmente son salaire. Il y a des gens qui ont des privilèges et veulent les conserver alors que le football est en train de mourir», a-t-il conclu. Florentino Pérez ne lâche donc pas l'affaire et la Super League est encore loin d'être à envoyer aux oubliettes.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité