L’équipe de France fait tout pour éviter le piège kazakh

Par Maxime Barbaud - Tom Monegier
3 min.
Didier Deschamps dans sa zone technique lors de France-Ukraine @Maxppp

Après son match nul face à l'Ukraine, l'équipe de France n'aura pas le droit à l'erreur ce dimanche au Kazakhstan pour son deuxième match des qualifications pour le Mondial 2022. Une rencontre piège sur le papier.

Lors de la réception de l'Ukraine mercredi dans le cadre de la 1ère journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, beaucoup de personnes voyaient l'équipe de France s'imposer facilement. Mais face à la sélection d'Andriy Shevchenko, les Bleus n'ont pris qu'un point (1-1), à cause notamment d'une très mauvaise deuxième période. Un premier accroc sur la route qui mène au Mondial qui se disputera au Qatar. Dimanche, au Kazakhstan, les hommes de Didier Deschamps seront donc très attendus, une réaction est bien évidemment espérée et seule une victoire est envisageable. Mais à quasiment 5000 kilomètres de l'Hexagone, dans le froid, Hugo Lloris et ses coéquipiers vont devoir faire attention à ce match piège sur le papier.

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«Il faudra aller chercher la qualification, elle ne viendra pas toute seule. Demain, ils ne vont pas nous donner les trois points, il va falloir aller les chercher alors forcément, en termes de résultats, ils ont très peu de victoires mais ils accrochent les équipes. La Belgique dernièrement est venue ici gagner 2-0 mais ça n'a pas été facile. Il ne faut pas s'attendre à un match facile parce que sinon, on risque de se faire secouer et il faut entreprendre et évoluer à un haut niveau demain, a lâché le portier et capitaine tricolore en conférence de presse avant de poursuivre. On s'attend à un match comme face à l'Ukraine, à avoir la possession face à un bloc bas. Il va falloir mettre de l'intensité dans nos passes, nos courses. L'utilisation du ballon sera vraiment très importante. S'adapter au synthétique sera aussi un facteur important.»

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Deschamps : «il y a des difficultés supplémentaires par rapport à ce type de match»

Passé après le gardien de Tottenham devant les journalistes, Didier Deschamps pense la même chose. Face à l'équipe coachée par Talgat Baysufinov, le sélectionneur français sait qu'il va falloir faire un résultat : «on aurait eu la même obligation dans cette configuration (si la France avait battu l'Ukraine, ndlr) où l'adversaire n'a rien à perdre. On aura peut-être un peu plus de pression. Je parlerais plus d'obligation du résultat en tenant compte de la spécificité du terrain auquel ils sont plus habitués. Comme d'habitude, on a l'obligation de gagner. Ce que le Kazakhstan a fait sur les derniers matches, c'est solide. C’est une équipe qui a pris peu de buts, ça ne sera pas simple.» Une confrontation qui a tout du match piège.

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«C’est une situation qui se répète quelque fois. Avec mon staff, on connaît bien cette équipe. Notre difficulté, c’est le décalage horaire, la nuit a été plus ou moins courte pour certains joueurs. C’est aussi une pelouse où l'on a moins l’habitude de jouer. On sait qu’on joue sur cette pelouse demain. C’est factuel. On le sait. Il y a des matches pièges, en tout cas, il y a des difficultés supplémentaires par rapport à ce type de match», a conclu Didier Deschamps sur le sujet. Un match difficile, un Kylian Mbappé à retrouver, un N'Golo Kanté (blessé) à remplacer. L'équipe de France ne devra pas prendre ce match à la légère.

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