PSG, Équipe de France : Véronique Rabiot n'en est pas à son premier clash...

Par Alexis Pereira
4 min.
Véronique Rabiot et son fils Adrien @Maxppp

Au cœur des débats depuis son accrochage avec les familles Pogba et Mbappé au soir de France-Suisse (3-3, 4 t. a. b. à 5), Véronique Rabiot, mère d'Adrien, n'a jamais eu sa langue dans sa poche. Rappels.

Défendre les intérêts d'Adrien Rabiot (25 ans, Juventus) contre vents et marées, Véronique, sa mère et représentante, le fait depuis de très nombreuses années. On se souvient de ses nombreuses sorties médiatiques lorsque le milieu de terrain tardait à prolonger au Paris SG en 2014/15, puis lorsque le club de la capitale l'a laissé en tribunes pour les six derniers mois de son contrat, en 2019.

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«Ce n’est pas qu’une impression. Adrien est prisonnier. Il est même otage du PSG. Bientôt, c’est au pain sec, à l’eau et au cachot ! Ce milieu est cruel… (…) On le prend en otage parce qu’il ne veut pas resigner, alors qu’il ne fait que respecter son contrat. Adrien ne demande que ça : respecter son contrat », avait-elle notamment lancé dans les colonnes de L'Équipe en mars 2019, taillant au passage Thomas Tuchel et Neymar sans les nommer.

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Le PSG et Le Graët pris pour cibles

Habituée des sorties médiatiques remarquées, la représentante du milieu de la Juventus, dont le travail a notamment été loué par Jean-Marc Bosman dans Bild et le club des débuts d'Adrien, l'US Alfortville, dans So Foot, était une nouvelle fois montée au créneau début 2020. Il faut dire que le président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët la mettait clairement en cause, en mars 2019, pour expliquer l'absence d'explications suite à la décision de son fils de ne pas être réserviste pour le Mondial 2018 en Russie.

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« J'ai sollicité Adrien Rabiot pour qu'il vienne s'expliquer dans mon bureau. Et c'est Madame Rabiot qui a répondu en disant qu'elle voulait venir d'abord elle toute seule au rendez-vous. Je lui ai dit qu'il n'en était pas question, même en rêve. C'était après qu'il a renoncé à être réserviste pour le Mondial. Il y a eu ensuite un deuxième contact, où elle nous a indiqué, cette fois-ci, qu'elle viendrait avec son fils. Ce n'était pas ce que je souhaitais, donc il n'y a pas eu de rendez-vous. Je voulais lui dire qu'il était trop jeune pour se fâcher avec l'équipe de France. Mais cela n'a pas pu se faire et c'est dommage», regrettait le patron du football français.

La réponse de l'intéressée avait été plutôt salée au micro de La Chaîne L'Équipe. « Je n'ai eu aucun contact avec M. Le Graët. Il ne m'a pas parlé, je ne lui ai pas parlé. Évidemment, je n'ai rien demandé. On ne s'est pas parlés. Je sais que les journalistes disent que j'ai eu des contacts avec M. Le Graët, ce qui est faux. Je sais ce que M. Le Graët a déclaré et, aujourd'hui, droite dans mes bottes, je vous dis : M. Le Graët est un menteur. Donc je n'ai, en aucune manière, parlé avec M. Le Graët», avait-elle lâché en janvier 2020, très remontée.

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L'épisode de Bucarest

Plutôt discrète depuis le retour de son bambin en Bleu, en septembre 2020, elle est à nouveau au cœur de l'actualité après sa prise de bec avec les familles de Paul Pogba et Kylian Mbappé. À la fin du 8e de finale de l'Euro 2020 entre l'équipe de France et la Suisse (3-3, 5 t. a. b. à 5), cette dernière a pris à partie les membres des deux familles, reprochant aux premiers la perte de balle sur l'égalisation helvète en toute fin de match et aux seconds le comportement et l'arrogance de leur fils. Un journaliste, accusé de mansuétude à l'égard de l'attaquant star des Bleus et du PSG, a également été tancé par Madame Rabiot.

TF1, RMC Sport et L'Équipe expliquent que les autres familles présentes dans la tribune à la National Arena de Bucarest ont été choquées par la scène et la teneur des propos utilisés. Cette scène, qui fait le tour de France ces dernières heures, pourrait surtout créer des tensions entre les principaux concernés et mettre en péril l'équilibre et l'union du groupe France, si chers à Didier Deschamps. S'il reste en place, le sélectionneur aura du pain sur la planche pour recoller les morceaux. Droite dans ses bottes, Véronique Rabiot, elle, n'a fait que défendre son fils. À sa façon.

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