OM - PSG : l’arbitrage de Benoît Bastien au cœur de la polémique !

Par Valentin Feuillette - Josué Cassé
5 min.
Monsieur Benoit Bastien au coeur de la polémique @Maxppp

Le Paris Saint-Germain a remporté le Classique de Ligue 1 contre l’Olympique de Marseille (0-2) ce dimanche soir, sur la pelouse du Vélodrome, lors de la 27ème journée du championnat. Une rencontre marquée par plusieurs décisions arbitrales qui feront couler de l’encre dans les heures à venir.

Pour le 107e Classique de l’histoire, le PSG s’est offert le scalp de l’OM (0-2) malgré son infériorité numérique grâce à des buts de Vitinha et Gonçalo Ramos. Un succès qui permet aux Parisiens de se rapprocher encore plus d’un titre qui leur tend les bras, mais également de s’aguerrir encore plus à quelques encablures d’une double confrontation déterminante face au FC Barcelone en quarts de finale de Ligue des Champions. Outre ce succès de prestige, ce bras de fer mythique du football français a été marqué par des décisions qui n’ont pas fini de faire jaser les supporters parisiens comme marseillais. Si l’arbitrage peut parfois être accusé de pencher d’un côté, ce dimanche soir à Marseille, il n’y a pas eu de jaloux entre les deux clubs rivaux qui peuvent demander des comptes à l’arbitre de la rencontre, Monsieur Benoit Bastien.

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Campos fulmine après le rouge reçu par Beraldo, l’OM ne digère pas !

D’ailleurs, à la pause, alors que les 22 acteurs courraient vers les vestiaires, Luis Campos a poussé une soufflante dans le tunnel réclamant des explications à Monsieur Benoit Bastien. En effet, le dirigeant portugais était très remonté face au corps arbitral. En colère, il s’est dirigé vers le vestiaire des hommes en noir dans le tunnel du Vélodrome et a haussé le ton contre l’arbitre de la rencontre. Pour rappel, outre le carton rouge reçu directement par Lucas Beraldo, le Paris Saint-Germain avait également écopé de quatre cartons jaunes lors du premier acte. Ce fut un duel acharné entre le PSG et l’OM et une rencontre de manière générale assez animée. Deux décisions majeures, qui ont considérablement modifié le scénario, ont provoqué l’ire de tout le monde ce dimanche soir.

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La première grande polémique liée à l’arbitrage de Monsieur Benoit Bastien est bien évidemment l’exclusion de Lucas Beraldo en première période, ce qui a laissé les Parisiens à dix contre onze pendant presque une heure de jeu. Rapidement averti pour une obstruction sur Aubameyang (15e), le défenseur brésilien a mis ses coéquipiers en difficulté quand il a été expulsé peu avant la pause pour une nouvelle faute (40e), épaule contre épaule, sur le côté droit face à Aubameyang. Avec cette deuxième faute revue à la VAR par Monsieur Bastien, Beraldo a dû laisser son équipe réduite à dix contre onze. L’arbitre du match s’est défendu au micro de Prime Video : «Je suis interpellé par mon assistant qui m’indique une faute de Beraldo. Il est mieux placé pour voir la bousculade qui lui fait perdre la capacité de poursuivre l’action. Je suis alerté par la VAR, à juste titre, pour analyser l’action, car on est dans le cas d’un potentiel carton rouge. Après visionnage des images, c’était une évidence pour moi. Une évidence car le critère numéro 1 est le positionnement du défenseur au moment de l’action. Je juge aussi la capacité de l’attaquant de poursuivre l’action. Ce sont les critères qui me permettent de dire qu’il y a une occasion nette qui a été stoppée par l’action illicite de Monsieur Beraldo. Je suis convaincu avec la vitesse et l’orientation qu’il y a une vraie occasion de but pour Aubameyang. L’autre défenseur n’était pas en mesure d’intervenir pour moi. De par mon positionnement, je vois l’action de profil, d’où la notification de mon adjoint. Je pense qu’on est à l’épaule mais mon assistant juge qu’il y a une intervention avec le bras».

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Monsieur Bastien appelé à la barre !

Une longue, très longue analyse de l’action qui, au moins, a le mérite d’être claire et d’apporter plus ample précision. Côté Marseille aussi, plusieurs actions ont été au cœur de tous les débats d’après-match, notamment sur les réseaux sociaux. A la 59ème minute, Jordan Veretout pensait égaliser en reprenant du droit une frappe d’Amine Harit repoussée par Gianluigi Donnarumma, mais M.Bastien a finalement signalé un joueur hors-jeu entre le milieu de terrain et le gardien parisien, a priori Luis Henrique. Une décision que l’OM n’a pas tardé à rappeler : «On l’a revu dans le vestiaire et oui, c’est léger, cela aurait pu être accepté. On ne va pas revenir sur un fait de jeu. C’est dommage car ce soir on les a regardés dans les yeux», a expliqué Jordan Veretout au micro de Prime Video après la rencontre. Une incompréhension partagée par le coach marseillais, Jean-Louis Gasset : «Un sentiment de frustration car on a fait jeu égal avec eux à onze contre onze malgré les individualités mais surtout des faits de jeu ont été contraires comme la blessure Mbemba puis le but refusé, je pense qu’il y a à discuter. Si on égalise, il reste 15/20 minutes, ils sont quand même dans leur camp».

Interrogé à ce sujet en zone mixte du Vélodrome, Ulisses Garcia a également divulgué son avis très clairement sur ce but refusé : «Je ne l’ai pas encore vu mais pour moi il y a but ». Voilà qui ne manque pas d’honnêteté dans les rangs marseillais. Dans la suite de son intervention sur Prime Video, Monsieur Bastien a également expliqué pourquoi il avait refusé cette réalisation : «ce joueur au moment de la frappe est en position de hors-jeu. Je parle de Luis Henrique. De par sa proximité avec le gardien adverse, il influence forcément sa capacité à pouvoir intervenir. Par conséquent, le but est refusé par les lois du jeu. Sa position devient sanctionnable». A noter que les Marseillais ont aussi réclamé un possible pénalty sur la sortie aérienne de Gianluigi Donnarumma sur Samuel Gigot (85e). Une chose est sûre, on n’a pas fini de parler de ce match…

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