Le bilan très mitigé de la mi-saison du PSG

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Lionel Messi fête la victoire avec le Parc des Princes @Maxppp

Champion d'automne et bien parti pour décrocher un dixième sacre national, le club de la capitale est pourtant très loin d'enchanter les observateurs.

La première moitié de la saison 2021/2022 de Ligue 1 vient de s’achever avec le coup de sifflet final de la 19e journée. Dépossédé de son titre de champion de France par le LOSC, le Paris Saint-Germain est bien parti pour reconquérir sa couronne nationale. Les hommes de Mauricio Pochettino sont en effet les leaders incontestés du classement de L1 à mi-chemin. Avec 46 points, 13 longueurs d’avance sur son dauphin niçois, 14 victoires, 3 nuls et seulement 1 défaite, le PSG affiche une bien meilleure feuille de route que l’an dernier (2e place derrière l’OL, 12 victoires, 3 nuls et 4 défaites).

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Mais le bilan de la mi-saison est loin, très loin d’être satisfaisant. En termes de chiffres tout d’abord. Les Parisiens ont moins marqué (39 buts contre 43 il y a un an) et ont encaissé plus de buts (17 contre 11). Mais ce n’est pas tout. Dans le jeu, l’équipe n’a pas fait de réels progrès après bientôt un an passé sous les ordres de Pochettino. Et quand le coach argentin passe son temps à demander du temps pour ses joueurs, les poils de nombreux observateurs se hérissent.

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Le PSG ne séduit personne

Derrière, les défenseurs sont trop facilement exposés en raison du manque de repli défensif des attaquants. Arrivés cet été, les pistons Achraf Hakimi et Nuno Mendes ne sont pas mis dans les meilleures dispositions. Véritables atouts offensifs, leur positionnement décidé par Pochettino sert surtout à souligner leurs lacunes défensives. Un cran au-dessus, le milieu de terrain n’a presque aucun impact quand Marco Verratti ne joue pas. Et comme l'Italien est souvent blessé (9 matches de L1 cette saison)... Offensivement, le PSG fait la différence principalement grâce à ses individualités et l’équipe est surtout Mbappé dépendante.

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Souvent obligé de se mesurer à des équipes bien organisées défensivement, Paris s’en remet systématiquement à la vitesse et la percussion de Kylian Mbappé pour faire la différence. Neymar est encore une fois absent un match sur deux et Messi pèse peu. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le numéro 7 francilien est le meilleur buteur (9) et le meilleur passeur (8) de son équipe. Et quand le natif de Bondy n’est pas là, il ne se passe pas grand-chose. Le match face aux Merlus en est un parfait exemple. Un plan de jeu inexistant, des stars pas au rendez-vous (sauf Mbappé), ce triste constat suffit quand même au PSG pour dominer la Ligue 1. Mais ce sera une autre histoire en Ligue des Champions.

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