Le président du Sporting CP accuse Jorge Mendes de chantage !

Par Alexis Pereira
2 min.

Le président du Sporting CP Bruno de Carvalho était en conférence de presse ce vendredi pour s'exprimer au sujet de la demande de résiliation de contrat de Rui Patricio (30 ans), gardien et capitaine des Leões. Et le patron de l'écurie lisboète n'a pas manqué de pointer du doigt le représentant du gardien de but international portugais, un certain Jorge Mendes, jugé responsable de cette situation alors que le départ du Lusitanien vers Wolverhampton semblait se concrétiser.

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«Chacun est libre de faire ce qu'il entend. Le bras droit de Jorge Mendes m'a appelé hier à 11h30 en me demandant quelle était la position du Sporting. J'ai déjà compris que les rédactions attendent ce que dit Jorge Mendes pour écrire. Des 18 M€ en question pour le transfert à Wolverhampton, Jorge Mendes en voulait 7. Jorge Mendes voulait profiter d'une situation criminelle. Quand nous avons prolongé Adrien (Silva) et Rui, nous avons résilié les contrats et en avons fait de nouveaux. Sur les anciens, Jorge Mendes et les joueurs avaient une partie des droits. Sur les nouveaux contrats, ces pourcentages pour l'entreprise Gestifute ont été annulés. Gestifute a tenté de profiter de la situation, Gestifute nous a dit qu'elle voulait 3,15 M€ pour conclure le transfert (de Patricio à Wolverhampton) plus 4 M€ de plus concernant celui d'Adrien (Silva à Leicester l'an passé) ou bien le deal ne se faisait pas. Alors le deal ne s'est pas fait. On ne fait pas de chantage avec le Sporting, on ne menace pas le Sporting. (...) Si nous avions cédé à ce chantage de Jorge Mendes, il n'y aurait pas eu cette demande de résiliation de Rui. J'espère que Rui aura la possibilité de quitter le Sporting d'une autre manière. J'espère qu'il réfléchira bien ces 7 prochains jours (délai de rétractation légal). La loi lui permet de réfléchir. Les portes sont toujours ouvertes. Les affaires oui, le chantage non», a-t-il confié, relayé par Record et A Bola.

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