Le PSG condamné à verser près de 1,3 M€ à Adrien Rabiot !
La justice vient de donner raison au milieu de l’OM. La cour d’appel de Paris a requalifié les contrats du joueur de CDD en CDI. Résultat : les champions d’Europe vont devoir lui verser une belle somme d’argent.

Entre Adrien Rabiot et le Paris Saint-Germain, le divorce est définitivement consommé. Passé par le club de la capitale entre 2010 et 2019, le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille n’a jamais pardonné aux Rouge et Bleu de l’avoir mis au placard parce qu’il avait refusé de prolonger son contrat. Parti libre à la Juventus, Rabiot avait alors lancé un combat juridique avec le PSG.
Pour rappel, le club de la capitale l’avait mis à pied pour motif disciplinaire. Et ce n’est pas tout puisque Paris avait également pris la décision de confisquer au joueur sa prime d’éthique. Un traitement logiquement dénoncé par le joueur, dont le seul tort avait été de ne pas vouloir parapher de prolongation. Ce jeudi, L’Équipe annonce que le clan Rabiot vient d’obtenir une belle victoire judiciaire.
6 ans de bataille
Le quotidien assure que la cour d’appel de Paris vient de condamner le PSG à payer au joueur une partie des salaires qui lui avaient été retirés. De plus, le club de la capitale va devoir verser 10 000€ de dommages au Marseillais en raison de sa mise à l’écart. Au total, le journal précise que le PSG va devoir signer un chèque de près de 1,3 M€ à Adrien Rabiot. Alors qu’il se bat déjà contre Kylian Mbappé afin de ne pas payer les 55 M€ réclamés par le Bondynois, Paris vient de perdre une bataille.
«C’est une décision importante sur le plan des principes après six ans d’attente. Les sanctions abusives dont avait été victime Adrien ont été annulées par la cour. (…) La cour a justement considéré que le PSG avait commis un abus de pouvoir (…) en écartant Adrien de l’équipe 1. Si la participation à un match dépend du pouvoir de direction du club, la situation d’Adrien était tout autre puisqu’il a été écarté sans motif valable pendant 7 mois des terrains (…) Adrien est d’abord un amoureux de foot et on lui a retiré sans raisons valables le droit de jouer, prenant le risque d’annihiler des années de travail», a indiqué l’avocat du joueur, Me Romuald Palao.
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