PSG - OL : Pierre Sage s’est-il trompé ?
En clôture de la 15e journée de Ligue 1, l’Olympique Lyonnais s’est incliné (1-3) sur la pelouse du Paris Saint-Germain. Coupables d’une entame de match totalement ratée, les Lyonnais n’ont finalement jamais su revenir dans ce choc. Et les choix de Pierre Sage n’ont pas manqué de faire réagir…
L’OL n’a rien pu faire. Malgré une dynamique plus que positive au cours des dernières semaines, les coéquipiers d’Alexandre Lacazette, sur le banc des remplaçants au coup d’envoi, ont logiquement subi la loi du Paris Saint-Germain, dimanche soir, en clôture de la 15e journée de Ligue 1 (1-3). Rapidement menés de deux buts après les réalisations signées Ousmane Dembélé et Vitinha, les Gones - portés par un grand Rayan Cherki - ont bien tenté de réagir avant la pause. Oui mais voilà, malgré une passe géniale de leur numéro 18 et la réduction du score de Georges Mikautadze, les hommes de Pierre Sage ont finalement abdiqué au retour des vestiaires sur un dernier but de Gonçalo Ramos.
Sage pointe l’animation défensive
Une défaite laissant l’OL à la cinquième place alors que les champions de France en titre comptent désormais sept longueurs d’avance sur l’OM et l’AS Monaco. Si la victoire parisienne ne souffre d’aucune contestation possible, à l’image de la performance étincelante réalisée par Désiré Doué, le réveil lyonnais n’aura lui été que de trop courte durée et les choix du technicien rhodanien, eux, peuvent laisser perplexe. Ainsi, comment expliquer cette défense à quatre face à l’armada offensive francilienne alors qu’une arrière-garde renforcée aurait pu permettre aux Gones de résister davantage ?
Présent au micro de DAZN après la rencontre, Pierre Sage s’est cependant défendu, assurant qu’il ne s’agissait pas d’une question de système. «Ce soir on encaisse ces buts parce que nous ne sommes pas animés par les mêmes principes défensifs que d’habitude. On fait deux grandes erreurs tactiques sur les deux premiers buts, c’est là qu’on peut se dire qu’une défense à 5 aurait pu s’imposer mais on a su défendre à 4 après donc on peut le faire, c’est la manière d’animer le jeu défensif qui n’a pas été au rendez-vous en début de match», a notamment détaillé le tacticien de 45 ans avant d’exprimer ses deux gros regrets.
Un onze remanié, la gestion de Cherki discutée…
«Je regrette cette entrée de match et le fait de ne pas appliquer les choses pour lesquelles on s’était mis d’accord, ça nous coûte. On revient quand même en pressant, c’est une partie importante de notre jeu et je pense que le PSG peut aussi être en difficulté face au pressing. On a une occasion de revenir dans le match avant la pause et en seconde période on a eu plus de difficultés pour se montrer. On reste conscient qu’on avait un très bon adversaire en face». Relancé sur son onze de départ, Sage - qui avait décidé de laisser Alexandre Lacazette et Malick Fofana sur le banc - s’est également justifié.
Classement live
«Je pense que ce n’est pas relatif à ça (aux rotations, ndlr) parce que ce sont plus des décisions par rapport à des joueurs qui ont l’habitude de jouer et en fonction de nos matches on a des variations à faire en fonction de comment joue l’adversaire en face et malheureusement ce soir on ne les a pas appliqué, contre certains adversaires tu ne les appliques pas et ils te laissent quand même dans le match mais face au PSG ça ne pardonne pas». Si ces arguments peuvent s’entendre, le choix de sortir Rayan Cherki peu après l’heure de jeu risque lui de continuer à faire jaser du côté des supporters lyonnais. Danger numéro 1 des Lyonnais dans cette rencontre, l’international espoir français de 21 ans a, en effet, cédé sa place à un Saïd Benrahma finalement décevant. Un changement d’autant plus étonnant alors que l’OL n’était, à ce moment-là, mené que d’un petit but…
En conférence de presse, Sage a cependant tenu à justifier ce remplacement. «La consigne était qu’il élargisse le jeu. Mais il n’avait pas d’interdiction de venir à l’intérieur. Les principes et l’organisation, ce ne sont pas des interdits, ce sont des indications. les joueurs ont liberté de s’exprimer complètement sur le terrain. Pourquoi il sort à la fin ? Il nous apportait beaucoup offensivement, mais commençait à faire des efforts uniquement dans un sens, ça devenait dangereux pour l’équipe. Il fallait assurer l’équilibre quand on n’avait pas la balle». Avant de conclure : «je n’ai pas l’impression qu’il s’agit d’un manque d’ambition. On change nos trois éléments offensifs à une demi-heure de la fin pour justement pousser. On passe en 3-4-3 pour défendre plus haut mais on ouvre des espaces. C’est simplement un problème de rapport de force, on était face à un adversaire de grande qualité ce soir (dimanche). Il aurait fallu faire un meilleur match pour rivaliser». Voilà qui est clair !
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