PSG : le nouveau terrible coup de gueule de Nasser Al-Khelaïfi envers la mairie de Paris !

Par Josué Cassé
3 min.
Le président du PSG, Nasser Al-Khelaifi  @Maxppp

Interrogé longuement sur les ondes de RMC, Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, est notamment revenu sur la passe d'armes qui l'oppose à la mairie de Paris autour du Parc des Princes. Les punchlines sont au rendez-vous...

La mairie de Paris, Nasser Al-Khelaïfi, quelques élus, un stade nommé le Parc des Princes, des médias, voici tous les ingrédients pour un thriller haletant. En plein bras de fer avec la ville de Paris au sujet de l'antre des champions de France en titre, le président des Rouge-et-Bleu, actuellement au Qatar pour assister au Mondial 2022, n'a d'ailleurs pas manqué d'écrire une nouvelle page de ce scénario épique. Déterminé à l'idée d'agrandir le stade et ainsi de se développer, le PSG envisage, en effet, de racheter le Parc des Princes, mais à un prix qui ne satisfait pas la mairie de Paris. «Le parc vaut moins que Paredes ?» pestait, à ce titre, cette dernière pour répondre à l'offre parisienne. Une pique qui ne semble pas calmer les ardeurs du dirigeant parisien...

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«Pour moi, l’option 1, c’est de rester au Parc des Princes. Option 2 : rester au Parc des Princes. Option 3 : rester au Parc des Princes. Mais si le maire de Paris ou la ville de Paris ne veut pas qu’on reste, ne veut pas faire quelque chose pour nous… C’est comme si vous m’invitez dans voter émission mais que je ne rentre pas. Moi, je ne veux pas parler de ça aussi, mais je sais que c’est un sujet chaud pour les médias», a tout d'abord rappelé l'homme fort du PSG, échaudé par les 350 millions d'euros demandés par la mairie de Paris pour mettre la main sur le stade. Lancé sur le sujet, NAK n'a pas non plus manqué de rappeler les investissements - d'ores et déjà - réalisés pour le Parc.

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Nasser Al-Khelaïfi s'essaye aux punchlines !

«Nous, on investit pour le stade. Pour l’Euro 2016, on a payé quelque chose de très important. On a investi plus de 80 millions dans le stade. On fait le maximum avec la capacité qu’on a dans le stade. Troisièmement, on a un match il y a deux ou trois ans, Jean-Claude Blanc m’appelle et me dit : "on a un problème avec le Parc des Princes." Il ne dit que le toit peut tomber. On a bloqué deux mille sièges pour que les gens ne viennent pas parce que c’était dangereux. La sécurité, c’est ce qu’il y a de plus important pour moi. On ne veut pas mettre 500 ou 600 millions dans un autre stade. Pour nous, le plus important, c'est le terrain. On ne veut pas faire de l’argent avec ce stade», assurait ainsi le dirigeant.

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Malgré ces intentions louables et une première offre estimée à 40 millions d'euros, des élus écologistes et communistes du Conseil de Paris avaient réaffirmé leur refus de vendre. Dans le communiqué de presse, le groupe écologiste, membre de la majorité autour d'Anne Hidalgo, affirmait notamment que le Parc des Princes faisait partie du patrimoine historique de la ville et que son prix était inestimable. «À aucune condition, on ne le vendra. C'est un patrimoine historique», ajoutait, de son côté, Nicolas Bonnet-Oulald, élu communiste. Différentes sorties sur lesquelles Nasser Al-Khelaïfi n'a pas manqué de réagir avec un franc-parler déroutant.

«C’est quoi la valeur du Parc des princes sans le PSG ? Zéro. Ça, je le dis direct. Et quand on me dit 350, je ne sais pas quoi, ce n’est pas mon problème, si vous voulez faire du shopping, des buildings, de l’immobilier, des appartements peut-être mais pour nous, c’est juste le sport. Qu’est-ce qu’on a fait pour la ville de Paris ? Combien de personne viennent pour regarder Kylian, Messi et Neymar ? Quelle taxe on a payée ? Les impôts ? On a fait beaucoup», s'est ainsi emporté le boss du PSG avant de conclure : «moi, j’ai beaucoup de respect pour la maire de Paris. J’ai de très bonnes relations avec elle. Mais je demande que la ville de Paris nous respecte aussi». La suite des négociations s'annonce tendue...

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