Ligue 1

Le onze de rêve lyonnais de Bernard Lacombe

Pour France Football, Bernard Lacombe a composé le onze type de l’OL avec les joueurs qui ont pris part à l’aventure depuis près de douze ans.

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Lyonnais Maxppp

Son franc-parler est légendaire et ses coups de gueule sont légion. Bernard Lacombe ne manque jamais une occasion d’exprimer le fond de sa pensée et s’il y a un homme inquiet pour l’avenir de l’Olympique Lyonnais, c’est bien lui. Pour l’instant, il se refuse à imaginer une prochaine saison sans Ligue des Champions. Mais il sait bien que l’OL glorieux du début des années 2000 est derrière lui. « Je me doutais que ça ne durerait pas une éternité », confie-t-il à France Football.

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À l’initiative du bi-hebdomadaire, le conseiller spécial a accepté de composer son onze type de l’OL en Ligue des Champions depuis douze ans. Voilà l’équipe qu’il composerait :

Olympique Lyonnais

« Dans le but, impossible de choisir. Je mets donc Coupet ou Lloris. Derrière, Réveillère à droite, Abidal à gauche et Cris-Caçapa dans l’axe. Ces deux-là étaient des monstres. Claudio était dur sur l’homme et allait très vite. Cris avait plus d’expérience et excellait dans le jeu aérien. Difficile de faire plus complémentaire », détaille-t-il. Au milieu, « Essien, Mahamadou Diarra et Juninho. À eux trois, ils avaient tout : impact athlétique, endurance et technique. (…) La veille d’un match de C1 face à Barcelone, tandis qu’on dînait chez Bocuse, je me souviens de ce que m’avait dit Begueristain, alors directeur sportif du Barça : "Bernard, vous avez certainement le meilleur milieu de terrain d’Europe". Quand on sait que le Barça possédait déjà des Iniesta ou Xavi, ça situe bien la valeur de notre entrejeu à ce moment-là », raconte Lacombe.

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Quel trio d’attaque a choisi le bras droit d’Aulas ? « Govou à droite, Malouda à gauche. Des bêtes athlétiques capables de multiplier les efforts dans leurs couloirs. Dans l’axe, pour finir, Benzema. Franchement, cette équipe-là n’aurait pas été loin de gagner la C1. Surtout avec des remplaçants comme Wiltord, Fred, Müller, Källström ou Toulalan », pense Lacombe. Effectivement, sur le papier, ce onze a fière allure. Malheureusement pour l’OL, il s’agit du passé.

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