Liga MX

Sergio Ramos est en pleine polémique au Mexique !

Sous le feu des projecteurs pour ses prestations défensives, Sergio Ramos subit une nouvelle vague de critiques. Après avoir été hué à San Luis il y a un mois, l’Espagnol est désormais accusé au Mexique de privilégier l’attaque à la défense, certains analystes allant jusqu’à le qualifier « de vieux footballeur ».

Par Valentin Feuillette
3 min.
Sergio Ramos avec Monterrey @Maxppp

Il y a tout juste un mois, Sergio Ramos avait déjà suscité une vive polémique lors du déplacement de Monterrey sur la pelouse de l’Atlético de San Luis. Accueilli comme une idole par de nombreux enfants et supporters venus avec des pancartes, des maillots de l’Espagne et du Real Madrid, le défenseur espagnol avait ignoré les demandes de photos et d’autographes, ce qui lui avait valu un changement brutal de statut : de figure adulée à joueur le plus hué du stade Alfonso Lastras. Une atmosphère lourde, renforcée par les critiques sur son attitude jugée distante.

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Sur le terrain, Ramos avait également attiré l’attention par une méthode inhabituelle : communiquer par sifflets pour diriger sa défense. Un coup de sifflet pour monter la ligne, deux pour signaler un mouvement, trois pour demander le ballon ou ordonner un repli immédiat. Infatigable dans son rôle de leader, il avait beaucoup discuté avec Stefan Medina et n’avait pas hésité à réprimander Germán Berterame. Si sa fermeté et ses protestations constantes auprès de l’arbitre rappelaient le Ramos des grandes années, l’épisode de San Luis avait marqué les esprits autant pour ses huées que pour son autorité théâtrale, confirmant déjà le clivage qui entoure son passage en Liga MX. Et c’est désormais une polémique plus sportive qui touche le quotidien de Sergio Ramos ces derniers jours.

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Responsable d’une défense… insuffisante ?

Monterrey occupe le haut du classement du Tournoi d’ouverture 2025, mais son secteur défensif suscite de nombreuses interrogations. En cinq matchs, les Rayados ont déjà concédé sept buts, ce qui a conduit certains observateurs à pointer du doigt Sergio Ramos. Le défenseur espagnol, auteur de 22 apparitions avec le club, est accusé de privilégier l’attaque au détriment de la défense, une critique revenue avec insistance après la victoire face à Mazatlán (3-2), où la solidité de l’arrière-garde a de nouveau été mise à mal. Pour Ricardo Peláez, ancien international mexicain et aujourd’hui analyste pour ESPN, Ramos incarne ce déséquilibre. « Monterrey manque d’équilibre. Ils ont marqué trois buts, mais en ont encaissé deux, trois ou quatre. Il faut équilibrer l’équipe. Tout le monde doit participer défensivement, et ils ne le font pas. Ils semblent faibles défensivement. Ramos semble être venu pour marquer des buts, pas pour défendre », a-t-il déclaré, rappelant que d’autres équipes comme Bravos, Xolos, Tigres, América et Pachuca affichent de meilleures statistiques défensives.

Encore plus tranchant, Nacho Miguélez, journaliste espagnol collaborant avec TNT Sports, est allé jusqu’à qualifier Ramos « de vieux footballeur ». Dans une vidéo publiée sur X, il a interpellé son collègue Omar Zerón avec ces mots : « Je me suis demandé pourquoi un vieux footballeur – car Sergio Ramos est un vieux footballeur – irait dans une équipe qui est censée être une grande équipe de football. Sergio Ramos est un vieux footballeur. Si cette équipe veut recruter un vieux footballeur, contre qui voudrait-elle se mesurer ? » Des propos qui relancent le débat sur l’apport réel du champion du monde 2010 au sein des Rayados. À 39 ans et lié à Monterrey jusqu’au 31 décembre 2025, Sergio Ramos devra vite répondre à ces doutes : la question est désormais de savoir s’il tiendra le pari jusqu’au bout.

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