Liga

La Liga continue la guerre contre le piratage

Par Nicolas Jolivet
1 min.
Javier Tebas, le président de LaLiga @Maxppp

La Liga a décidé de passer à l’offensive contre son plus grand ennemi, révèle AS, avec un objectif particulièrement ambitieux : réduire de 50 % le piratage en Espagne et en Amérique latine à court terme. L’enjeu est colossal. Selon l’organisation, les pertes liées à la diffusion illégale de ses matchs oscilleraient entre 600 et 700 millions d’euros par saison, soit l’équivalent des droits télé perçus par douze clubs de Liga. Pour des écuries comme le Rayo Vallecano, qui dépend à 86 % de ces revenus audiovisuels, la menace est existentielle. À l’échelle mondiale, jusqu’à 80 % des spectateurs en Asie regarderaient les matchs de manière illégale, un chiffre qui tombe à 40 % en Espagne, mais reste alarmant.

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Pour faire face, la Liga s’appuie sur une véritable « salle de guerre », où près de 50 spécialistes traquent entre 2 000 et 3 000 IP illégales par match. Javier Tebas, président de la Liga, s’implique personnellement, allant jusqu’à infiltrer des groupes Telegram et tester lui-même des applications pirates. Le combat est aussi judiciaire, avec des procédures engagées contre des géants de l’hébergement comme Cloudflare, accusés de protéger les diffuseurs illégaux. La Liga réclame plus de coopération et une législation européenne plus réactive, tout en menant une campagne de dissuasion auprès des utilisateurs finaux, parfois sommés de payer 450 euros d’amende. Une guerre de longue haleine, dans laquelle l’avenir économique de nombreux clubs est directement engagé.

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