Bordeaux, Sedan, Sète, Cannes : que deviennent ces clubs français historiques qui ont coulé ?
Depuis plusieurs années, de nombreuses équipes qui ont marqué l’histoire de la Ligue 1 de leur empreinte ont dégringolé et sont retombées bien bas. Ce début d’année 2025 est l’occasion de voir ce que sont devenus certains noms marquants du football français.

La lutte en National 1
Antichambre du football professionnel, le National 1 est un championnat assez particulier. Avec un fonctionnement assez proche de ce qu’on retrouve en Ligue 1 et en Ligue 2, le N1 est bien moins doté économiquement et les équipes qui le composent doivent composer avec cela. Et pourtant pour cette saison 2024/2025, on y retrouve plusieurs clubs avec une belle histoire. Il y a évidemment le leader, l’AS Nancy-Lorraine qui essaye de remonter après deux ans au purgatoire. Les Nancéiens qui ont eu l’habitude d’alterner entre Ligue 1 et Ligue 2 durant leur histoire avaient notamment remporté la Coupe de La Ligue en 2006 et atteint la 4e place de Ligue 1 en 2008. L’US Boulogne (2e) a connu la Ligue 1 lors de la saison 2009/2010 et vise aussi la montée, comme le FC Sochaux-Montbéliard (5e). Monument du Championnat de France avec 66 saisons passées dans l’élite, le club du Doubs est un double vainqueur de la Ligue 1 (1935 et 1938), mais aussi de la Coupe de France (1937 et 2007) tout en comptant une Coupe de la Ligue dans son armoire à trophées (2004). Club réputé pour la qualité de sa formation, Sochaux est quatrième et veut remonter depuis sa descente administrative en 2013. Le Dijon FCO (4e) rêve aussi de revoir une élite qu’il a côtoyée pendant six saisons (2011/2012 puis entre 2016 et 2021). Les Bourguignons enchaînent une deuxième saison en National 1. Il y a aussi le FC Rouen (9e) qui compte 19 saisons en Ligue 1, mais n’y a plus évolué depuis 1985.
Dans le ventre mou, Le Mans FC (10e) stagne depuis plusieurs saisons. Passé six ans en Ligue 1 dont une 9e place en 2008, le club de la Sarthe avait coulé à l’issue de la saison 2013/2014. Initialement relégué en National 1, Le Mans FC a dû repartir de la DH (6e division), et aura ensuite stagné trois ans en National 2 (D4) avant d’enchaîner trois montées successives. Passé rapidement en Ligue 2 lors de la saison 2019/2020, Le Mans enchaîne sa cinquième saison en National 1 et n’arrive pas à remonter. Relégué en fin de saison dernière, le Valenciennes FC (11e) va devoir batailler pour oublier un début de saison raté. Le club nordiste qui compte tout de même 33 saisons en Ligue 1 dans son histoire (3e en 1965 et 1966) est descendu en National 1 l’an dernier après dix saisons dans le bas de tableau de la Ligue 2. Auparavant, le VAFC avait connu 8 saisons en Ligue 2 entre 2006 et 2014. Déclin plus rapide pour le Nîmes Olympique (13e) qui était encore en Ligue 1 lors de la saison 2020/2021. Restés deux saisons en Ligue 2 avant d’atterrir en National 1, les Crocos enchaînent une deuxième saison dans ce championnat et ne semblent pas guéris. Club qui a connu 36 saisons en Ligue 1, Nîmes a été quatre fois vice-champion de France (1958, 1959, 1960 et 1972). Enfin, mention aussi à Châteauroux (17e) qui est bon dernier de ce championnat. Passé en Ligue 1 lors de la saison 1997-1998, La Berrichonne avait atteint la finale de la Coupe de France 2004 face au PSG et reste un club établi au niveau de la Ligue 2 (41 saisons) et qui est sur le point de basculer en 4e division. Plus bas encore, on retrouve d’autres équipes marquantes du football français.
National 2
Girondins de Bordeaux
Plus gros club présent dans cet article, Bordeaux est sans conteste l’un des plus grands clubs de France. Sacré 6 fois champion (1950, 1984, 1985, 1987, 1999 et 2009) et neuf fois vice-champion de France, le club girondin comptabilise 69 saisons dans l’élite hexagonale. Présent sans interruption dans l’élite française depuis 1962, Bordeaux a finalement coulé sur les dernières années. Dernier de Ligue 1 après la saison 2021/2022 et touché par de graves problèmes financiers, Bordeaux manquera la montée en Ligue 1 en 2023 (3e) et 2024 (12e). Des échecs sportifs qui ont condamné le club l’été dernier. Finalement reparti de National 2, la quatrième division, Bordeaux figure dans le groupe B et essaye de revenir à une place digne de son statut. Pour le moment troisième à 8 points du leader Saint-Malo, la promotion semble très compliquée vu le début de saison canon des Bretons.
AS Cannes
Vice-champion de France en 1933 pour la première saison du championnat de France, l’AS Cannes est un club mythique du football français. Présente en Ligue 1 pendant 22 ans, la formation provençale qui a notamment révélé Zinédine Zidane, Johan Micoud ou Patrick Vieira, sera reléguée en Ligue 2 en 1998 et ne retrouvera plus la Ligue 1. Descendu en National (D3) en 2001 puis administrativement en CFA (D4) en 2011, l’AS Cannes coulera définitivement en 2014 avec une liquidation judiciaire. Reprenant de DHR (D7), le club du sud de la France va remonter doucement et se retrouve actuellement en National 2. Après une cinquième place l’an dernier, le club coaché par Damien Ott est pour le moment cinquième du groupe A de National 2. Situé à sept points du leader (avec un match en moins), l’Hyères FC, Cannes semble encore un peu loin pour la course à la montée. Il faudra faire bien plus pour remettre ce club historique sur le devant du football français.
Sporting Club de Toulon
Encore dans le groupe A de National 2, on retrouve aussi Toulon qui est actuellement huitième, mais n’est pas vraiment menacé par une relégation. Malgré deux passages express en première division (1959/1960 et 1964/1965), Toulon connaîtra un âge d’or entre 1983 et 1993. Avec douze saisons dans l’élite, dont une cinquième place en 1988, le club a été rétrogradé administrativement en National (D3) en 1993. Remonté en deuxième division près trois ans, Toulon va encore être rétrogradé administrativement en 1998 et sera même contraint à la liquidation judiciaire. Reparti de la sixième division, Toulon a pu remonter progressivement pour atteindre le National 1 à l’issue de la saison 2018/2019. Resté qu’un an, le club est bloqué au milieu de tableau de National 2 depuis.
FC Istres
Toujours dans le sud de la France, on retrouve avec une douzième place, le FC Istres qui est loin de la saison 2004/2005, seul exercice qu’a connu le club sudiste en Ligue 1. Monté lentement dans la hiérarchie du football français, le FC Istres se stabilisera ensuite en Ligue 2 (2005-2007 et 2009-2014) avant de redescendre en National 1. Rétrogradé administrativement en 2015, le FC Istres abandonnera le statut professionnel pour redémarrer de la septième division. La mission remontée se passe bien depuis 2016 et le club est désormais au quatrième échelon français avec la volonté de retrouver le professionnalisme prochainement.
National 3
Olympique Alés
Club qui a connu l’élite française pendant 4 saisons en 1935, 1936, 1958 et 1959, l’Olympique d’Alés a ensuite coulé tout doucement avec une liquidation judiciaire en 1961 qui l’a fait redescendre en quatrième division. Remontant jusqu’à un niveau Ligue 2 entre 1982 et 1996, le club est ensuite redescendu plus bas, jusqu’à atteindre la septième division en 2007. Depuis, le club a repris une nouvelle entreprise de reconstruction et évoluait la saison dernière en National 2. Relégué, le club est actuellement sixième du groupe J de National 3, mais reste loin du leader le FC Rousset-Ste Victoire qui compte douze points d’avance à 14 journées de la fin du championnat.
Racing Club de France
Deuxième club francilien le plus emblématique de Ligue 1 après le Paris Saint-Germain, le Racing Club de France dispose d’un joli palmarès avec le titre de champion de France 1936 et cinq Coupes de France (1936, 1939, 1940, 1945 et 1949). Pourtant depuis 1990, le club qui aura été rebaptisé à plusieurs reprises (Matra Racing, Racing Paris 1, Racing 92 …) n’évolue plus dans l’élite française. Relégué sportivement et administrativement en troisième division, le club va continuer de couler jusqu’à atteindre la sixième division entre 2013 et 2017. Depuis, le club s’est relevé et a même manqué de peu une promotion en National 2 lors de la saison 2022/2023 (2e). Relégué la saison suivante, le Racing Club de France est actuellement en National 3, mais peut rêver de la promotion. Le club basé à Colombes est leader du groupe G à égalité avec les Lusitanos de Saint-Maur, mais compte un match de moins à son actif.
Evian Thonon FC
Encore en 9e division en 1983 quand le club s’appelait le FC Gaillard, celui-ci va grandir jusqu’à monter en CFA (4e division) en 2002. Rebaptisé Croix-de-Savoie par la suite puis Evian Thonon Gaillard Football Club, le club de Haute-Savoie allait grandir jusqu’à atteindre le titre de champion de Ligue 2 en 2011 ainsi que sa promotion en Ligue 1. Après une 9e place pour sa première saison puis trois exercices à jouer le maintien, l’ETG va finalement être relégué en Ligue 2 en 2015 puis sera contraint à la liquidation judiciaire en 2016. Redesencdu aussi vite qu’il est monté, le club tente désormais de reprendre place dans le paysage du football français. En National 2 en 2023 et 2024, l’Evian Thonon FC a été relégué au terme de la saison dernière. Pour le moment, cela se passe mieux pour l’exercice en cours avec une 6e place dans le groupe I de National 3 à trois unités du leader Limonest.
FC Gueugnon
Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2000 et passé en Ligue 1 de manière express lors de la saison 1995/1996, Gueugnon a su s’installer au niveau Ligue 2 entre 1970 et 2008. Une belle régularité pour le club bourguignon qui est ensuite descendu en National 1 avant d’être encore relégué en 2011. Une année noire pour le club qui a perdu son statut professionnel et a été contraint de repartir de la sixième division française après une liquidation judiciaire. Revenu en 5e division depuis 2013, Gueugnon n’arrive plus à remonter et risque bien de redescendre à nouveau. 13e du groupe G de National 3 avec un point d’avance sur la lanterne rouge Louhans Cuiseaux, le FC Gueugnon est bien parti pour repartir de zéro.
Les Ligues Régionales
Tours FC
Certainement l’un des gros gâchis du football français. Connaissant cinq relégations administratives dans son histoire jusqu’à présent, la formation d’Indre-et-Loire a souvent été plombée par ses directions. On notera tout de même une belle période dans les années 1980 avec un passage de trois saisons en Ligue 1 de 1980 à 1983 et une autre apparition express lors de l’exercice 1984/1985. Récemment, la période 2008/2018 du club était intéressante avec deux sixièmes places en Ligue 2 et des rêves de remontée dans l’élite du football français. Depuis, c’est le cauchemar pour les Tourangeaux. Relégué en National 1 en 2018, puis en National 2 en 2019 avant d’être rétrogradé financièrement en National 3 (D5), le Tours FC terminera premier de sa poule en 2020, mais sera administrativement interdit de montée. Relégué en Régional 1 (D6) en 2021, le Tours FC est remonté en National 3 directement en 2022 et a loupé sportivement le retour en National 2 en 2023 (2e) et 2024 (3e). Une nouvelle fois rétrogradé administrativement l’été dernier, le Tours FC se retrouve toujours dans une situation chaotique économiquement. Sportivement, cela se passe bien avec la 3e place de son groupe Régional 1 avec deux points de retard mais un match en moins sur l’USM Saran et le FC Saint-Jean Le Blanc, mais la situation reste bien critique pour l’ancien club d’Olivier Giroud, éliminé sur tapis-vert en Coupe de France face à Lorient…
FC Mulhouse
Parmi les premiers noms de l’histoire du Championnat de France et sixième en 1935, Mulhouse aura connu six ans dans l’élite française. Les Alsaciens auront connu deux passages express lors des saisons 1982/1983 et 1989/1990 en terminant à chaque fois à la dernière place de Ligue 1. Quittant la deuxième division en 1998, Mulhouse n’a pas cessé de chuter avec des dépôts de bilan et des relégations administratives. Actuellement en Régional 1 dans la poule Grand Est, Mulhouse est en tête du groupe C devant Jarville avec sept points d’avance et un match de moins. Le club du Haut-Rhin peut entrevoir une promotion en National 3 à l’issue de la saison.
Gazélec Ajaccio
En Corse, il y a Bastia, l’AC Ajaccio, mais aussi le Gazélec Ajaccio. Club stable entre la deuxième division et la quatrième division entre 1933 et 2015, le Gazélec Ajaccio a su faire sensation lors de la saison 2014/2015. Arrachant alors la deuxième place de Ligue 2 à la surprise générale avec Thierry Laurey sur le banc ainsi que David Ducourtioux, Grégory Pujol ou encore Jérémie Bréchet sur le terrain, la formation corse allait s’offrir une saison au paradis de la Ligue 1. Bataillant jusqu’au bout, le GFC Ajaccio allait finalement rendre les armes et retourner pour trois saisons en Ligue 2. Descendu en National 1 en 2019 puis en National 2 en 2020 et même administrativement en National 3 en 2021, le club a continué sa chute avec une relégation en septième division en 2023 après un redressement judiciaire. Un mal pour un bien puisque le club est remonté en Régional 1 après la saison dernière. Leader de la poule Corse en sixième division avec neuf points d’avance sur son dauphin, le Gazélec est bien reparti pour enchaîner une deuxième promotion.
AC Arlésien
Club régional qui a navigué entre la troisième et la cinquième division de 1933 à 2009, l’AC Arlésien sera finalement promu en Ligue 2 et obtiendra le statut professionnel à l’issue de sa troisième place lors de la saison 2008/2009. Le début d’une belle histoire puisque la saison d’après, le club rebaptisé AC Arles-Avignon ira de nouveau chercher une troisième place synonyme de montée en Ligue 1. Un exercice 2010/2011 historique alors pour Arles-Avignon, mais pas vraiment pour les bonnes raisons. Largement dernier avec 20 points, l’ACAA sera le paillasson du championnat et redescendra immédiatement en Ligue 2. Resté quatre ans dans ce championnat jusqu’à sa chute en 2015 avec une dernière place et une rétrogradation en septième division où il retrouvera son nom d’AC Arlésien, le club du sud de la France est aujourd’hui loin de ce qu’il a connu. Remonté en sixième division en 2022 (Régional 1), l’ACA avait terminé quatrième la saison dernière, mais joue cette fois son maintien avec une 11e place sur 14.
CS Sedan Ardennes
Symbole régional, nom ancré dans le paysage du football français avec pas moins de 23 saisons passées dans l’élite, le CS Sedan Ardennes est un nom fort de la Ligue 1. Troisième en 1963 et 1970, Sedan avait notamment brillé au début du 21e siècle en passant 4 saisons dans l’élite de 1999 à 2003 dont une 5e place en 2001 sous les ordres d’Alex Dupont avec notamment Pius N’Diefi dans cette équipe légendaire. Retourné en Ligue 1 lors de la saison 2006/2007 (19e), Sedan stagnera ensuite six ans en Ligue 2 en passant trois fois proche de la remontée. Relégué en 2013 sportivement et administrativement en cinquième division, le club remontera jusqu’en National 1 entre 2015 et 2017. Championnat que le club connaîtra aussi lors des saisons 2021/2022 et 2022/2023. Finalement, l’été 2023 fera très mal au club avec une nouvelle rétrogradation judiciaire, cette fois en Régional 3 Grand Est (D8). Remonté la saison dernière en Régional 2, Sedan est bien parti pour remonter en Régional 1 (D6). Après 11 journées, les Sedanais compte cinq points d’avance sur leur dauphin, l’équipe B de l’Olympique Charleville Prix.
FC Sète
Plus vieux club champion de France à encore exister (l’Olympique Lillois ayant disparu), le FC Sète compte 2 titres en Ligue 1 acquis en 1934 et 1939. Une belle trace dans le palmarès du club languedocien qui aura connu pas moins de 16 saisons DNS l’élite tricolore. Néanmoins, Sète a disparu de l’élite en 1954 et n’y est plus jamais remonté. Resté six ans en deuxième division jusqu’à une rétrogradation administrative en 1960 qui poussera le club en 5e division, Sète va ensuite remonter et alterner entre la D2 et la D4 entre 1967 et 2009. Une période marquée lors de la saison 2005/2006 par le dernier passage du club en Ligue 2. En liquidation judiciaire en 2009, Sète a coulé jusqu’en sixième division jusqu’à remonter en National 1 lors des saisons 2020/2021 (11e) et 2021/2022 (14e). Finalement en 2023, le FC Sète est rétrogradé administrativement en Régional 3 (D8) et sera renommé Sporting Club Sètois. Remonté la saison dernière, le club joue désormais en Régional 2 Occitanie dans le groupe A. La saison est difficile pour le club qui est actuellement 12e sur 14 avec 12 points en 11 matches même si le leader ne compte finalement que huit points d’avance sur les Sètois. Ces derniers n’ont néanmoins qu’un petit point de plus sur la lanterne rouge.
FC Antibes
Histoire de sept saisons en Ligue 1 pour Antibes qui était là au début du championnat de France et qui aura donc connu les sept premiers exercices de l’élite. Coulant tout doucement après la seconde guerre mondiale, le club du sud de la France ne réussira pas à aller plus haut que la troisième division entre 1982 et 1986. Le club est descendu jusqu’en Départementale 2 Côte d’Azur, soit la neuvième division française. Le club est actuellement onzième et avant-dernier de sa poule après 11 journées.
Les disparus
Parmi les clubs marquants du football français, certains ont tout nettement disparu, c’est le cas du premier club champion de France de Football, l’Olympique Lillois (7 saisons en Ligue 1) qui a fusionné en 1944 avec le SC Fivois (7 saisons en Ligue 1) pour former le Lille OSC que l’on connait aujourd’hui. Le FC Nancy (15 saisons en Ligue 1) a lui été tué en 1966 par des problèmes financiers et un an plus tard, l’AS Nancy-Lorraine a été bâtie sur ses cendres. Deux clubs de Roubaix ont également disparu, l’Excelsior (7 saisons en Ligue 1) en 1979 et le CO Roubaix (10 saisons en Ligue 1) en 1971. Ce dernier avait remporté le Championnat de France en 1947. Encore en activité en D4 des Hauts de Seine en 2023, soit la 12e division française, le Stade Français a été mis en sommeil lors de la saison 2023/2024. Un cas similaire a celui connu entre 1985 et 2009 qui a obligé le club à repartir de la quatorzième division. Cinquième de D1 en 1947 et 1948, le Stade Français a connu 15 saisons dans l’élite française au cours de son histoire.
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