Christophe Galtier et le très sanguin Burak Yilmaz

Par Mathieu Rault
2 min.
Burak Yilmaz, viser la lune ça ne lui fait pas peur @Maxppp

Christophe Galtier, lui, fait des roulades. C'est en hurlant à gorge déployée, le poing serré que Burak Yilmaz, buteur providentiel du LOSC à Lyon, célèbre les succès les plus importants. En conférence de presse, cet après-midi, à deux jours d'un match crucial face à Nice, l'entraîneur du leader de Ligue 1 a évoqué l'attaquant turc, venu renforcer le LOSC l'été dernier. De sa venue, à son apport pour le groupe lillois, Christophe Galtier a raconté le Burak Yilmaz qu'il connaît. «Avec Luis (Campos), on était déçus de perdre Loïc (Rémy, parti au Çaykur Rizespor, ndlr). On s'est demandé qui allait pouvoir remplacer Loïc. Quand Luis m'a présenté Burak, j'ai validé rapidement, à 100%. Ensuite, il fallait tout mettre en place. C'était la première fois que Burak jouait dans un autre championnat européen (il avait évolué en Turquie et en Chine auparavant). Il fallait trouver des automatismes, gérer les charges de travail. La seule chose qu'on savait est qu'il s'intégrerait parfaitement dans le 4-4-2 mis en place à mon arrivée à Lille», a d'abord raconté l'entraîneur des Dogues, avant d'évoquer le caractère sanguin du joueur.

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"Burak, un leader ?", demandaient les journalistes présents. International avec la Turquie à 66 reprises, 35 ans au compteur, le buteur a un peu de bouteille. «C'est la personnalité. Il y a du charisme. Il montre qu'il est très heureux dans les victoires. Mais il montre une colère incroyable dans la contre-performance, individuelle ou collective, par rapport à Benjamin (André), qui est plus mesuré. Burak est lui dans les extrêmes. Mais c'est aussi une bonne chose. Qu'on mette une telle énergie dans les victoires, pour un but, c'est très bon pour nos joueurs. Mais montrer la haine de la contre-performance, c'est aussi bon pour nos jeunes», a expliqué Galtier. Suivi par Benjamin André, présent quelques instants auparavant lors de cette conférence de presse. «José (Fonte) et moi on parle beaucoup. C'est une question de personnalité. Burak, sur le terrain, il se transforme. Il est très discret dans la vie, posé. Sur le terrain, c'est un caractère fort. Dans ses gestes, ses duels, ses courses, ses buts, on voit ce caractère. Quand on a quelqu'un comme ça devant, qui se bat tout le temps, ça tire tout le monde dans le même sens». Sur la route du titre ?

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