PSG - ESTAC : Christophe Galtier pointe du doigt les responsables de la débâcle défensive

Par Anas Bakhkhar
3 min.
Christophe Galtier n'est pas content dans sa zone technique @Maxppp

Interrogé à l'issue de la victoire acquise difficilement face à Troyes (4-3), l'entraîneur du Paris Saint-Germain, Christophe Galtier, a pointé du doigt les responsables des difficultés défensives, malgré le résultat final.

Le Paris Saint-Germain s'est fait peur mais s'est imposé à domicile face à l'ESTAC (4-3), s'en remettant à son trident offensif Lionel Messi-Neymar Jr-Kylian Mbappé. S'il s'adjuge une onzième victoire en 13 journées de Ligue 1, le club de la capitale a néanmoins encaissé trois réalisations au Parc des Princes pour la première fois depuis fin avril, et un match nul concédé face au Racing Club de Strasbourg (3-3). Interrogé au micro de Prime Video après la rencontre, l'entraîneur parisien Christophe Galtier a félicité ses attaquants, lui offrant les trois points, mais s'est expliqué sur la débâcle défensive de son équipe ce samedi après-midi.

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«Autant on a été très intéressant sur le plan offensif, on s'est créé des occasions et on a marqué beaucoup de buts, autant on a été déséquilibré dès l'entame du match, a déclaré le technicien parisien. Certains ont eu du mal à trouver des repères, avec très peu de ballons gagnés en relance haute. A chaque fois qu'on allait au duel, on était éliminés, ce qui laissait des boulevards à Troyes, que je tiens à féliciter, ils ont fait un très grand match, surtout en transition. On a été très gentils dans la réaction à la perte du ballon, ce qui a rendu le match difficile. Sur un plan défensif, beaucoup trop de largesses, encore des problèmes de placement sur coups de pied arrêtés. On ne peut pas laisser autant de cadeaux, on doit travailler beaucoup plus pour régler ce très mauvais équilibre.»

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Trois joueurs pointés du doigt

Toujours au micro du diffuseur majoritaire de Ligue 1, le coach du PSG, leader avec cinq points d'avance sur Lens, n'a pas hésité à donner des noms pour justifier les difficultés de l'arrière-garde rouge-et-bleu, dont ses latéraux, habituels remplaçants. «On a eu une très mauvaise réaction à la perte face à un bloc bas, on a eu deux latéraux trop ouverts en première période, soit Nordi (Mukiele) à droite ou Juan (Bernat) à gauche, ce qui laissait des possibilités de projection vers l'avant pour l'adversaire. Il fallait gérer l'intérieur du jeu et les côtés. Au début du match, Carlos (Soler) a été un peu trop à l'intérieur, ce qui leur permettait de créer du surnombre sur les couloirs. On n'a pas assez bien coulissé et on nous a pris d'abord sur les côtés et dans la profondeur ensuite.»

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«Il faut travailler mais aussi rappeler nos soucis défensifs. Quand vous jouez un bloc très bas, il faut faire attention aux transitions, mais on a été un peu grisés et on s'est fait avoir, a poursuivi l'entraîneur de 56 ans, avant d'évoquer son trio d'attaque, présent sur le terrain jusqu'au coup de sifflet final. Il a fallu qu'ils restent jusqu'à la fin du match pour l'emporter. Si le score avait été acquis d'une autre manière avec plusieurs buts d'avance, il y aurait eu une autre gestion, sachant que Ney ne va pas jouer mercredi (suspendu). Je sentais l’équipe un peu en difficulté, je sentais qu’il fallait garder du pouvoir offensif pour jouer notre jeu d'attaque et marquer des buts.»

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