Les récentes polémiques liées à Rodrygo commencent à en agacer plus d’un du côté de Madrid. Explications.
C’est, pour beaucoup, le grand oublié de la liste des 30 nommés pour le Ballon d’Or. Et Rodrygo lui même n’a pas hésité à faire savoir ce qu’il pensait de son absence dans la liste. « J’étais bouleversé, je pense que je le méritais. Je ne veux pas rabaisser les joueurs qui sont là, mais je pense que j’avais ma place dans les 30. C’était une surprise… Mais je ne peux pas faire grand-chose, ce n’est pas moi qui décide de ces choses », a-t-il répété hier dans un entretien accordé à ESPN.
Ces derniers jours, la presse espagnole a expliqué que l’ancien de Santos estime être un peu sous-côté, et qu’il va mettre en place un plan visant à gagner un peu en visibilité et médiatisation, via une présence plus agressive sur les réseaux sociaux notamment. « Souvent, je ne fais que combler le vide qui manque devant. Y a-t-il quelqu’un qui manque là-bas ? Mettez Rodrygo. Est-ce qu’il manque quelqu’un à droite ? Quelqu’un manque-t-il en tant que numéro 9 ? C’est tout. Cela peut me déranger un peu, mais je suis un joueur d’équipe », expliquait-il dans cette même interview.
Les journalistes ne sont pas d’accord avec lui
Clairement, il traîne son spleen. Et ça fait parler dans les médias espagnols, et plus particulièrement à Madrid. Dans Relevo, il est par exemple comparé à Di Maria, qui avait adopté un comportement similaire. « Di Maria se sentait sous-côté, et il a fini par partir par la petite porte », prévient le journal. « S’il manque quelqu’un, oui il faut mettre Rodrygo. Il ne peut pas être lassé de ça. […] Il mérite plus de respect, mais il doit aussi savoir où il est et à quel point il est chanceux de jouer dans ce club », écrit pour sa part Marca.
« C’est un joueur brillant, qui peut encore progresser en plus. Mais il faut savoir rester à sa place. La réalité du terrain ne l’a pas mis au-dessus de Vinicius, Bellingham ou Mbappé. C’est sur le terrain qu’il faut parler », s’est emporté Alvaro Benito, ancien joueur et consultant pour la Cadena SER. « Je pense qu’il n’a pas besoin de plus de revendications. C’est pour moi une preuve d’insécurité. Il ne doit pas se comparer aux autres. Ni se justifier constamment », a pour sa part lancé le journaliste Manu Carreño. Autant dire que Rodrygo ferait mieux d’adopter un profil un peu plus bas sous peine de voir l’opinion publique se retourner contre lui…
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