Olivier Pantaloni craint pour son avenir à Lorient
Lorient s’est bien relancé lors des cinq dernières journées de Ligue 1. Les deux victoires face à l’OL et Nice, en plus des trois nuls ont propulsé les Merlus à la 12e place du championnat, six points devant le barragiste. Les membres du club breton peuvent souffler un bon coup après une première partie de saison franchement plus laborieuse. Le maintien est encore loin d’être acquis bien sûr et il y aura probablement des bouleversements en interne dans les mois à venir. Nous vous le révélions le 7 décembre dernier, les noms de Laurent Prud’homme et de David Friio, tous deux passés par l’OL, sont cités pour occuper les rôles respectifs de directeur général et de directeur sportif. À la tête de l’équipe première, Olivier Pantaloni pourrait lui s’en aller. En fin de contrat en juin, le technicien corse aimerait rester mais il n’a toujours pas eu de nouvelle de sa direction pour une prolongation qu’il a lui-même demandée.
«Compte tenu de la manière dont ça se passe depuis que je suis arrivé, avec un objectif rempli l’an passé, je suis allé solliciter mes dirigeants pour une prolongation de contrat, comme il ne me restait plus qu’un an, et que c’est toujours délicat, même vis-à-vis de mon staff, des joueurs aussi. Pour l’heure, je n’ai pas eu de réponse, ni positive, ni négative. En Corse, il y a un proverbe qui dit que "les affaires qui durent trop longtemps, finissent toujours mal"», affirme-t-il ce jeudi dans des propos retranscrits par Ouest-France. Selon lui, il est plus proche d’un départ en fin de saison. «Je pense qu’il y a de grandes chances pour que je ne sois plus là la saison prochaine. Mais sans rancœur, je suis très tranquille par rapport à ça. Ça fait trop longtemps que ça dure pour que je n’ai pas pu avoir une réponse. Il y a eu des échéances. J’ai été très patient, compréhensif. Les premières discussions datent du mois de mai en fin de saison dernière. On m’a demandé d’attendre, parce qu’il y avait des échéances, des complications avec les droits TV, avec le passage devant la DNCG. J’ai attendu, attendu, jusqu’à aujourd’hui.»
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