Ligue 1 : Laurent Koscielny déplore une marchandisation des footballeurs

Par Mathieu Rault
1 min.
La mâchoire serrée de Laurent Koscielny vaut mille mots @Maxppp

La période de déconfinement pourrait bien laisser entrevoir quelques changements dans nos habitudes. Le football ne devrait pas échapper à une remise en question de son système. Dans Le Figaro, Steve Mandanda (OM), Laurent Koscielny (Girondins de Bordeaux) et Sylvain Kastendeuch, le président de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP), évoquent samedi le football d’après, avec l’espoir pour les joueurs de pouvoir faire entendre leur voix dans les prises de décisions futures. À cette occasion, le défenseur des Girondins de Bordeaux s’est laissé aller à une remise en question de la condition de footballeur.

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«Cette période nous a permis à tous de prendre du recul, de réfléchir à l’avenir avec plus de clairvoyance. Elle a mis en lumière la dimension humaine de notre métier. On s’aperçoit qu’on a un métier de grande valeur, mais qu’on n’est pas des super-héros. Notre voix compte, nous ne sommes pas des marionnettes. On peut faire changer les choses demain, sur les terrains et en dehors,» a d’abord expliqué Laurent Koscielny, avant de poursuivre et de dénoncer une marchandisation des footballeurs. «Entendre parler des joueurs ayant un “bon rapport qualité-prix” comme de “bonnes affaires” est inacceptable. Ces propos nous choquent tous. Nous ne sommes pas des marchandises ! C’est un triste reflet pour la jeunesse. On a tellement plus à leur apporter, avec nos sacrifices, notre parcours, nos valeurs de solidarité, nos remises en question. Nous transmettons la force de croire en ses rêves. » De belles paroles de la part de l’autre grand homme de Tulle.

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