FC Barcelone : Ronald Araújo est toujours au fond du gouffre

Par Valentin Feuillette
3 min.
Ronald Araujo, le capitaine du FC Barcelone @Maxppp

Malgré la belle victoire contre Valence, le FC Barcelone a encore une fois encaissé des buts sur des erreurs individuelles lundi soir en Liga. Et parmi les fautifs du soir, Ronald Araújo est encore en ligne de mire.

Le FC Barcelone est venu à bout de Valence lundi soir (4-2), sur la pelouse du stade Lluís Companys de Montjuïc, lors de la 33ème journée de Liga. Cette rencontre a une nouvelle fois été marquée par une erreur de Ronald Araújo et des scandales liés à l’arbitrage. Les semaines semblent donc se suivre et se ressembler dans le quotidien du club catalan et du défenseur uruguayen. Jusque-là jugé intransférable et considéré comme un véritable cadre, Araújo n’est plus que l’ombre de lui-même. Cet hiver, le Barça avait même repoussé les avances du Bayern Munich, dont l’offre était évaluée à près de 80 millions d’euros. Une offre logiquement refusée tant le joueur de 25 ans était un membre important de l’équipe et leader de la défense.

La suite après cette publicité

«C’est une analyse positive parce que nous avons gagné. Nous avons été bons, mais des erreurs spécifiques nous ont fait prendre du retard face à un Valence devenu plus agressif et plus inconfortable. Les buts sont venus sur coups de pied arrêtés. Deux corners, une faute. Ce sont des choses sur lesquelles nous avons également travaillé, même si j’aurais aimé créer plus d’occasions en jouant avec une de plus en seconde période», a préféré expliquer l’entraîneur espagnol, Xavi, qui a récemment annoncé rester à la tête des Blaugrana la saison prochaine. Cette fois-ci, aucun protagoniste n’a pointé du doigt les erreurs individuelles. Mais le constat reste le même : Ronald Araújo n’y arrive plus…

À lire JT Foot Mercato : le FC Barcelone a changé d’avis sur Xavi

Méconnaissable contre Valence

La polémique a occupé le devant de la scène lors du match Barcelone - Valence. Comme contre le PSG lors du match retour des quarts de finale de la Ligue des Champions, le défenseur central uruguayen, Ronald Araújo, a été le protagoniste de la première action controversée à Montjuïc lundi soir. Une formidable tête de Fermín López sur une passe de Raphinha avait donné l’avantage à l’équipe du Barça à la 22e minute, mais il n’a fallu que dix minutes pour que cet avantage soit gaspillé. Une mauvaise sortie de Marc-André ter Stegen a commis une erreur de jugement face à Hugo Duro au-delà de sa surface, ce qui a permis à l’attaquant valencien d’égaliser. À la 36e minute, Ronald Araújo, revenu à toute vitesse, a tenté un tacle glissé sur Peter qui s’est écroulé dans la surface. L’arbitre de la rencontre, Monsieur, Ricardo De Burgos Bengoetxea, a pointé directement le point de penalty sans hésiter, que Pepelu a transformé sans trembler : « Il arrive à toucher le ballon, mais la façon dont il est entré est déjà imprudente. Araújo ne peut pas dire que ce n’est pas un penalty. Même s’il se dispute seul le ballon, celui-ci est jaune et non rouge », a analysé Eduardo Iturralde González, ancien arbitre et analyste arbitral pour le journal AS et la Cadena SER.

La suite après cette publicité

Dans ses colonnes, le journal MARCA écrit que «le défenseur central uruguayen traverse des semaines difficiles. Il a déjà commis une grave erreur contre le PSG et aujourd’hui il a encore mal jaugé son tacle. Araujo a commis un penalty sur Peter, qui a fait beaucoup de dégâts tout au long du match». Malgré cette nouvelle erreur, Xavi n’a pas voulu tacler son joueur qui est déjà dans l’œil du cyclone depuis plusieurs semaines : «Araujo et quelques autres joueurs sont encore très jeunes. Ils sont en train d’apprendre. Il doit contrôler certains détails. Il a fait des erreurs mais il nous a déjà sauvés à de nombreuses reprises». Les conséquences d’une élimination en Ligue des Champions ont parfois des conséquences particulièrement lourdes. Ronald Araujo est en train de l’apprendre à ses dépens. Désigné comme principal fautif dans la désillusion face au PSG (1-4) pour avoir laissé ses partenaires à dix contre onze dès la demi-heure de jeu, et même vilipendé publiquement par Ilkay Gündogan, l’Uruguayen connait un déclassement impressionnant aux yeux du FC Barcelone et de sa direction.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité