Coupe du Monde 2022 : ça a chauffé entre la FFF et les Bleus !
L’équipe de France ne pensait pas vraiment réaliser une Coupe du Monde aussi réussie qu’en 2018. Au final, les Bleus ont su aller jusqu’au bout, même si la fin n’a pas été heureuse. En revanche, la tension régnait en coulisses avec la FFF. Explications.

Décidément, le staff de l’équipe de France a vécu une sacrée Coupe du Monde au Qatar. Sur le terrain, si la troisième étoile n’a pas été au rendez-vous, les Tricolores peuvent être satisfaits d’avoir eu l’honneur de disputer une deuxième finale consécutive après le triomphe de 2018. En revanche, le mois et demi passé à Doha a été nettement moins emballant en coulisses. Avant même le début de la compétition, le staff français a dû faire face à une cascade de blessures, dont celle de Karim Benzema. Un forfait qui fait encore jaser aujourd’hui. Mais Le Parisien nous apprend que d’autres événements ont engendré des tensions entre les Bleus et la fédération (FFF).
Des événements qui avaient un point commun : les décisions financières contestées de la FFF. Ainsi, le quotidien révèle que l’un des premiers points de friction a été la distribution de téléphones et de cartes SIM au Qatar. Une partie du staff tricolore n’en a pas eu et a dû y aller de sa poche. Plus futile, le staff des Bleus avait demandé à la fédération de décorer une partie du hall de leur hôtel à Doha, avec notamment un jeu de lumière bleu-blanc-rouge sur les fontaines. La FFF a refusé de payer le supplément… qui a été réglé par l’hôtel ! Ensuite, problème avec les compagnes des joueurs.
La mesquinerie de la FFF
Invitées par la FFF, certaines d’entre elles n’ont pas voyagé dans les meilleures conditions, à savoir en classe économique. Cela peut paraitre déplacé pour le grand public, mais Didier Deschamps n’a pas franchement apprécié tous ces désagréments. Car son objectif était clair : que son groupe soit entièrement focalisé sur la compétition et pas ses à-côtés. Sauf que les événements de ce genre se sont multipliés durant la compétition. Le Parisien ajoute que les joueurs ont dû se cotiser pour que les familles des membres du staff technique puissent se rendre à Doha, car la FFF n’avait rien prévu.
Toujours au rayon transport, la FFF avait prévu, que la France gagne ou non la finale, de faire revenir Didier Deschamps et ses hommes sur un vol low-cost d’Air Portugal. Face au scandale, la fédération a finalement payé un vol sur Air France. Enfin, une partie du personnel de la FFF venu assister à la finale le 18 décembre a vu son vol retour (programmé le même jour à 23h30) être annulé. Un scénario qui peut arriver, sauf que ces personnes ont passé près de 24 heures dans l’aéroport de Doha, sans que la fédération ne pense à leur payer une nuit d’hôtel. Pour une fédération championne du monde en 2018 et vice-championne du monde en 2022, ça fait tache.