Rennes-OL : l’énorme coup de gueule de Benjamin Bourigeaud après la défaite

Par Chemssdine Belgacem
2 min.
Benjamin Bourigeaud, contre Nantes @Maxppp

C’est la fête à Lyon. En déplacement à Rennes ce dimanche pour le compte de la 12e journée de Ligue 1, les Gones ont remporté leur premier succès de la saison. Une victoire libératrice qui a soulagé tous les joueurs lyonnais qui n’ont pas caché leur joie à l’issue de la rencontre. Du côté breton, c’est la soupe à la grimace. Réduits à dix très tôt dans la rencontre, les ouailles de Bruno Génésio calent encore en Ligue 1 et pointent à une inquiétante 13e place.

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Une situation qui est loin de ravir Benjamin Bourigeaud qui a poussé un gros coup de gueule à l’issue de la rencontre au micro de Canal+ : «Vous savez bien que quand on a des contre-performances récurrentes, ça casse la tête. Aujourd’hui, en infériorité numérique dès le début du match, ça a été compliqué. On a tout fait pour aller chercher quelque chose puisqu’on a été menés. J’ai pas d’autres mots, ça fait chier. En termes de points, on doit faire beaucoup mieux. On sort de deux matches à 10 contre 11, donc forcément on laisse des plumes sur le plan physique. Aujourd’hui, ça fait vraiment chier. On a les capacités pour faire beaucoup mieux. Je pense que dans l’utilisation du ballon, on doit faire beaucoup mieux. Le rouge, je n’ai pas revu les images mais je pense qu’il est mérité. On a envie d’être dans le combat comme nous sommes des compétiteurs. Il a voulu être agressifs mais aujourd’hui, ça nous punit. On aurait vraiment aimé remporter ce match à domicile. On n’est pas au Stade Rennais pour jouer la 10e place. On a des objectifs depuis 6 ans. Ca fait 7 ans que je suis au Stade Rennais et ça fait 6 ans qu’on se qualifie en Coupe d’Europe. Il faut revenir aux bases et prendre chaque étape les unes après les autres. Il faut pas se polluer la tête à chercher les trois premières places de suite. Nous aussi, ça nous fatigue de faire ce genre de matches. On fait beaucoup de sacrifices mais il nous manque quelque chose. Je n’ai rien d’autre à dire, on doit juste fermer nos gueules.»

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