Lorenzi lâche ses vérités sur le mercato du Stade Brestois

Le directeur sportif du Stade Brestois, Grégory Lorenzi, est revenu sur un mercato estival compliqué, marqué par 8 arrivées pour 15 départs. « Je ne construis pas un mercato à travers des noms », a-t-il expliqué pour Ouest-France, soulignant la difficulté de gérer les finances du club et le rôle limité qu’il occupe dans les décisions. « Je ne suis pas le décideur du club et cette année, il y a un président, qui m’a demandé de faire certaines choses pour équilibrer la partie financière du club. Donc d’abord vendre, puis essayer de faire en sorte de se renforcer par rapport aux pertes de joueurs qu’on a pu avoir », a-t-il précisé, revenant sur la stratégie qui a guidé le mercato brestois.
Lorenzi a également insisté sur le mélange de jeunesse et d’expérience choisi pour renforcer l’équipe. « Bien sûr, on est le genre de club à aller chercher des joueurs d’un niveau d’une compétition inférieure. Il faut que les gens comprennent qu’on n’a pas la capacité à acheter des joueurs à 3, 4, 5 millions d’euros. L’objectif, c’est d’aller chercher des joueurs qui n’ont pas forcément des prix trop excessifs, mais qui peuvent avoir une marge de progression », a-t-il affirmé. Il a cité des exemples comme Lucas Tousart, qui apporte son expérience, et a rappelé le cas de Mahdi Camara : « Aujourd’hui, Mahdi Camara, c’est devenu un top joueur de Ligue 1. Et quand je prends Mahdi il y a trois ans, les gens ont critiqué. Ils oublient. » Le message est passé.
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