Coupe du Monde 2014 : tout ce qu’il faut savoir sur la Grèce
Match d’ouverture de la Coupe du Monde, J-22 ! Foot Mercato vous propose une présentation de toutes les sélections engagées. Aujourd’hui, le deuxième pensionnaire du groupe C : la Grèce.
Des éliminatoires rondement menés
La Grèce a réalisé le parcours quasi-parfait dans ses éliminatoires. Engagée dans le groupe G, la sélection hellène a largement surpassé un concurrent comme la Slovaquie, et longtemps tenu tête à la Bosnie dans la lutte à la première place. Les Grecs ont ainsi assuré face aux nations les plus faibles, terminant leur campagne par un bilan de 8 victoires, un nul et une défaite, deux résultats justement acquis face aux Bosniens.
Des Bosniens qui auront finalement acquis le même nombre de points, glanant la première place directement qualificative grâce à une différence de buts largement supérieure. De ce fait, les Grecs ont dû passer par les barrages, où ils n'ont pas eu grand-mal à se défaire de la Roumanie (3-1 puis 1-1) pour finalement s'octroyer leur billet pour le Brésil, où ils disputeront leur deuxième Mondial de rang.
Une bonne base défensive, toujours
La Grèce vit encore sur les vestiges de l'ère Otto Rehhagel, qui l'avait vu vaincre à l'Euro 2004, avant de sombrer du fait de cette même philosophie défensive qui avait fait sa gloire un peu plus tôt. Fernando Santos, qui a pris la suite du technicien allemand en 2010, n'a pas tout révolutionné. La Grèce se base toujours sur une défense solide, la deuxième au classement sur la zone Europe derrière l'Espagne, avec seulement 4 buts encaissés (8 clean sheets au total !).
La recette est donc connue, elle sera une nouvelle fois appliquée à l'occasion du Mondial. La Grèce s'appuiera sur son assise défensive, avec des joueurs besogneux et capables d'apporter leur aide défensive à tout moment à chaque zone du terrain. Ainsi, le latéral droit naturel Maniatis est aligné au milieu de terrain, là où le buteur Mitroglou ne lésine jamais sur ses efforts au pressing. La Grèce sera quoi qu'il en soit une équipe difficile à manœuvrer.
Le joueur clé : Georgios Samaras
Si l'équipe grecque demeure une formation défensive, elle possède quelques bonnes individualités devant. Le pivot Mitroglou et l'explosif Salpingidis sont des points de référence, mais le joueur le plus à même de faire des différences demeure Samaras. Le polyvalent attaquant du Celtic – par ailleurs sur le marché –, calé sur une aile, est le joueur le plus recherché et servi.
S'il n'a pas marqué sur les éliminatoires, il s'est fendu de quelques assists pour ses deux acolytes. Malgré sa grande taille et son allure longiligne, il est rapide, doué de ses pieds et possède une belle technique. Celle-là même qu'il avait exposé au monde en 2010, et qui devrait une nouvelle fois poser des problèmes aux défenses adverses.
La liste des 29 :
Gardiens : Alexandros Tzorvas (Apollon Smyrnis/GRE), Michalis Sifakis (Atromitos/GRE), Orestis Karnezis (Granada/ESP), Panaglotis Glykos (PAOK/GRE), Stefanos Kapino (Panathinaikos/GRE).
Défenseurs : Avraam Papadopoulos, Dimitris Siovas e Kostas Manolas (Olympiacos/GRE), Sokratis Papastathopoulos (Borussia Dortmund/ALL), Giannis Maniatis et Jose Holebas (Olympiacos/GRE), Giorgios Tzavellas (PAOK/GRE), Loukas Vyntra (Levante/ESP), Vasilis Torosidis (Roma/ITA)
Milieux : Alexandros Tziolis (Kayserispor/TUR), Andreas Samaris (Olympiacos/GRE), Kostas Katsouranis (PAOK/GRE), Giorgios Karagounis (Fulham/ANG), Panagiotis Tachtsidis (Torino/ITA), Sotiris Ninis (PAOK/GRE), Giannis Fetfatzidis (Genoa/ITA), Kostas Fortounis (Kaiserslautern/ALL), Lazaros Christodoulopoulos, Panagiotis Kone (Bologne/ITA)
Attaquants : Dimitris Papadopoulos (Atromitos/GRE), Dimitris Salpingidis (PAOK/GRE), Giorgios Samaras (Celtic/ECO), Kostas Mitroglou (Fulham/ANG), Theofanis Gekas (Konyaspor/TUR)
Le programme de la Grèce dans le groupe C :
Colombie – Grèce, le 14 juin à 18h sur beIN Sports
Japon – Grèce, le 20 juin à minuit sur beIN Sports
Grèce – Côte d'Ivoire, le 24 juin à 22h sur beIN Sports
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