Les chiffres pharaoniques du mercato hivernal 2015 !

Le mercato hivernal ayant refermé ses portes, la FIFA a décidé de dresser le bilan du mois écoulé. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en dépit de la crise qui agite la planète football, certains championnats ne manquent pas de moyens !

Par Khaled Karouri
2 min.
Wilfried Bony a coûté cher à Man City Maxppp

La crise, vous avez dit la crise ? S'il est de bon ton de dire que les clubs européens et internationaux sont à la peine financièrement du fait de la crise qui secoue la planète ballon rond, certaines écuries et certains championnats n'ont pas l'air vraiment impacté, bien au contraire. Il y a peu, la FIFA dévoilait les chiffres records du mercato sur l'année civile 2014, avec pas moins de 3,6 milliards d’euros (4,06 milliards de dollars) dépensés en termes d’indemnités de transfert, montant jamais égalé jusque-là. Des montants qui donnent le tournis, et qui prouvent bien que le milieu du football continue à brasser de l'argent.

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Et cette tendance se confirme pour cette année 2015. En effet, en ce jeudi, l’organisme FIFA/TMS, qui a vu le jour en 2007, a dévoilé les chiffres des « transferts internationaux pour les clubs du BIG 5 (Allemagne, Angleterre, Espagne, France et Italie) durant l'hiver 2015 ». Ainsi, si en termes de volume, seuls 452 transferts internationaux entrants ont été enregistrés, soit une baisse de 2% par rapport à l'hiver 2014, 466 millions de dollars (411 M€) ont en revanche été dépensés, soit une augmentation exceptionnelle de 36% par rapport à l'année précédente. Recruter moins mais dépenser plus, tel pourrait donc être le crédo des clubs des cinq grands championnats européens, qui ont donc fait chauffer la carte bleue.

La Ligue 1 à la traîne

Et, comme vous devez déjà le supputer, c'est en Angleterre que s'est déroulé le gros des transactions. Avec 153 M€ mis sur le marché, la Premier League n'a pas lésiné sur les moyens, à l'image du transfert le plus onéreux signé Manchester City, qui a mis 35 M€ sur la table pour obtenir l'arrivée de Bony. Mais derrière, la Bundesliga n'est pas en reste, elle qui a déboursé 102 M€ au cours du mercato hivernal, marché ambitieux symbolisé par la venue d'André Schürrle à Wolfsburg (32 M€).

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En revanche, et ce n'est là encore pas surprenant, la France reste à la traîne, la faute notamment à un PSG resté inactif, alors que le club de la capitale avait enrôlé l'hiver dernier un certain Cabaye (23 M€). L'absence de transaction chez les Rouge-et-Bleu plonge donc la Ligue 1 dans les abîmes du marché des transferts, elle qui n'a dépense que 25 M€ au cours de la fenêtre des transferts qui vient de se refermer, pour une baisse de 52% par rapport à l'année passée. Si les grands championnats européens ont donc dans l'ensemble mis le paquet, les disparités à l'intérieur de ces cinq ligues restent néanmoins évidentes, et c'est le football français qui reste inexorablement distancé...

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