PSG - OL : les notes du match

Par La Rédaction FM
11 min.
PSG Ángel Fabián Di María Hernández @Maxppp

Pour l'ultime quart de finale de Coupe de la Ligue, le PSG recevait l'Olympique Lyonnais au Parc des Princes ce mercredi soir. Les hommes de Laurent Blanc n'ont pas failli et se sont qualifiés pour les demi-finales (2-1).

En recevant Lyon dans son antre du Parc des Princes ce mercredi en quart de finale de la Coupe de la Ligue, le Paris Saint-Germain devait estimer que cette rencontre serait tout aussi simple que celle qui a opposé ces deux formations en Ligue 1, en décembre dernier, lorsque Paris s'imposait largement (5-1). Ce ne fut pas du tout le cas, grâce a un état d'esprit renouvelé et à une présence dans les duels de tous les instants, les joueurs de Bruno Génésio ont su accrocher l'ogre parisien. Tout avait bien commencé puisque les Rhodaniens ont maîtrisé leur sujet au cours de la première période. En alternant jeu long et jeu court, les coéquipiers de Claudio Beauvue ont posé beaucoup de problèmes aux hommes du club de la capitale.

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Pourtant, c'est bien Adrien Rabiot qui a ouvert le score à la 17e minute. Le milieu international Espoirs français, suite à une partie de billard ayant forcé Gorgelin à s'employer plusieurs fois, a poussé le ballon entre Umtiti et Jallet pour ouvrir la marque. Néanmoins, le but aurait et et même dû ne pas être accordé puisque le ballon récupéré par Adrien Rabiot était sorti. S'en est suivi un enchaînement d'actions des deux côtés. Claudio Beauvue force Salvatore Sirigu à sortir et venir au contact pour préserver son camp (23e). David Luiz lui répond sur corner, mais croise trop sa tête alors qu'il avait été oublié aux six mètres par Bakary Koné (25e). Juste avant la pause, Corentin Tolisso a néanmoins redonné le sourire aux Lyonnais. Sur un énième corner, Adrien Rabiot, encore lui, repousse le ballon sur Sergi Darder qui, en dehors de la surface, remet en une touche à Tolisso qui, abandonné au second poteau, fusille Sirigu et propulse le ballon sous la barre (42e).

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Après une bonne dizaine de minutes, Lyon a commencé à se replier et à défendre plus bas. Les parisiens ont alors fait le siège du camp rhodanien. Sur un centre venu de la droite, Layvin Kurzawa contrôle et pousse Gorgelin à une nouvelle parade de grande classe (63e). Arnold Mvuemba lui répond et oblige, d'une frappe lourde de 30 mètres, le portier parisien à boxer en corner (72e). Suite à ce coup de pied de coin, le PSG, par l'intermédiaire de Di Maria, lance une contre-attaque. Et après une course de 70 mètres, l'Argentin offre le deuxième but à Lucas (73e). Grâce à ses deux entrants (Lucas et Di Maria), le club de la Porte d'Auteuil s'est offert une place dans le dernier carré de la Coupe de la Ligue, dont il est double tenant du titre.

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L'homme du match : Angel Di Maria (8) : rentré à la 65ème minute à la place de Stambouli, l'Argentin a dynamisé le jeu offensif des Parisiens qui ne trouvaient jusqu'alors pas l'avant-dernier geste juste. L'ancien joueur du Real Madrid, qui avait déjà offert un but à Cavani contre Saint-Etienne au tour précédent, a récidivé. Sur un corner, Fideo a récupéré le cuir devant sa surface puis a fait une énorme course sur 70 mètres pour offrir le ballon de but à Lucas (73e). Il a ensuite régalé le Parc des Princes grâce à de nombreux dribbles. Di Maria a encore sauvé le PSG.

PSG :

  • Sirigu (6) : peu en vue dans cette rencontre, l'international italien a été assez rassurant. Il sort notamment très rapidement sur Claudio Beauvue à la 23ème minute de jeu, mais ne peut en revanche rien sur le but de Tolisso (42e). A néanmoins tenu la baraque lorsqu'il le fallait, comme sur cette parade devant Mvuemba (73e).

  • van der Wiel (4) : plutôt à l'aise offensivement, les latéraux du PSG, dont il fait partie, n'ont pas été très actifs sur le côté défensif de leur poste. Les Lyonnais ont été dangereux et ont tenté moult centres, pas toujours avec réussite. Et face à un Mvuemba qui n'est pas un pur ailier, le Néerlandais n'a pas eu à s'employer outre mesure pour résister à la pression.

  • David Luiz (7) : avec le brassard de capitaine, l'ancien de Chelsea a fait le travail. Il s'est mué en véritable patron défensif, n'hésitant pas à recadrer ses troupes en donnant de la voix et en replaçant ses partenaires lorsque le besoin s'en faisait sentir. Il a aussi coupé beaucoup de transmissions et aurait pu marquer sur corner en première mi-temps (25e). Costaud.

  • Marquinhos (6) : l'ancien joueur de l'AS Roma, remplaçant de luxe derrière Thiago Silva et David Luiz, a passé une soirée plutôt tranquille, bien aidé par son compatriote David Luiz. Titulaire ce soir, le talent auriverde s'est attelé à relancer propre et est resté concentré tout au long du match.

  • Kurzawa (4) : comme son pendant sur le flanc droit, Layvin Kurzawa a plutôt été présent offensivement et aurait même pu marquer (63e). Défensivement, celui qui s'est engagé l'été dernier au sein du club de la capitale en provenance de l'AS Monaco s'oublie souvent et laisse de l'espace à son adversaire direct pour centrer, ce dont a bien su profiter son vis-à-vis du soir, l'Algérien Rachid Ghezzal.

  • Stambouli (5) : on ne l'a pas vraiment vu du match. Arrivé à l'été comme Kurzawa, l'ancien de Montpellier et de Tottenham s'est essayé à une frappe en première période (32e). Pour le reste, le milieu récupérateur a été sobre, bien aidé par Marco Verratti. Remplacé à l'heure de jeu par Di Maria (8) : voir ci-dessus.

  • Verratti (6) : l'ancien prodige de Pescara est celui qui rassure et qui épate la galerie grâce à la qualité de ses gestes techniques. Le petit italien n'a pas failli à sa réputation ce soir, malgré une composition articulée autour d'un milieu expérimental. Son sérieux et ses relances rassurent ses coéquipiers.

  • Rabiot (6) : il a été dans tous les coups. Celui qui répète à l'envi ses envies d'ailleurs ouvre la marque en première période, sur une action litigieuse, puisque le cuir était sorti avant, et qu'il se retrouvait de fait en position de hors-jeu. Le talent francilien relance ensuite Lyon suite à une relance de la tête dans l'axe sur corner. Il s'est retrouvé de temps en temps dépassé par la fougue lyonnaise.

  • Pastore (6) : de retour petit à petit après avoir longtemps été blessé à l'automne, l'Argentin essaie. El Flaco accélère le jeu, mais il est souvent oublié par ses coéquipiers. C'est néanmoins plutôt un retour réussi, même s'il aurait pu prendre encore plus le jeu à son compte. Remplacé par Motta (82e) qui a été utile pour les dix dernières minutes de la rencontre.

  • Lavezzi (4) : El Pocho se démène, il court et dépense beaucoup d'énergie. Une fois ce constat dressé, il faut aussi dire que l'international argentin fait rarement les bons choix. On retrouve le Lavezzi que l'on connaît, courageux mais pas franchement décisif, et surtout beaucoup trop brouillon. Remplacé par Lucas (65e) qui a inscrit le deuxième but du PSG en contre.

  • Cavani (3) : lorsqu'il n'est pas signalé hors jeu, l'international uruguayen ne fait pas le bon choix : voilà comment pourrait on résumer la performance du Matador ce mercredi soir face à l'OL. En première période, le canonnier uruguayen a été invisible. Bien lancé par Verratti dans un premier temps, et par Pastore dans un second, il fait une main ou se fait rattraper par la défense rhodanienne. Symbole de ses difficultés.

OL :

  • Gorgelin (8) : remplaçant d'Anthony Lopes, le portier n'a que trop rarement eu l'occasion de faire valoir ses qualités. Mais le dernier rempart profite du moindre match qui lui est offert pour se mettre en valeur, et il a assurément marqué des points ce soir. Face aux attaquants du Paris SG, le gardien de but a ainsi multiplié les parades, lui qui a à maintes reprises retardé l'échéance sur la poussive ouverture du score francilienne (17e). Des interventions importantes ensuite devant Stambouli (32e), Kurzawa (63e), Cavani (68e), ou bien encore Di Maria (69e), ainsi qu'une bonne lecture des trajectoires sur les centres se présentant à lui. Il ne peut en revanche rien sur le but de Lucas Moura (73e).

  • Jallet (3,5) : assurément pas son meilleur match sous le maillot de l'Olympique Lyonnais, c'est le moins que l'on puisse dire. L'international tricolore a été l'auteur d'une bévue rédhibitoire sur l'ouverture du score francilienne, fautif au départ de l'action avec une erreur de relance (17e). Souvent pris de court, l'ancien Parisien a éprouvé des difficultés évidentes face à ses anciens partenaires de jeu.

  • Koné (4,5) : souvent critiqué, le Burkinabè profitait de la mise au repos de Mapou Yanga-Mbiwa pour retrouver une place de titulaire face au Paris Saint-Germain. Et s'il a par le passé commis quelques bévues impardonnables, celui qui l'on annonce en instance de départ pour la Turquie dans ce mercato a profité de la présence de Samuel Umtiti à ses côtés pour se montrer plus sérieux et appliqué. A tout de même eu plus de mal sur la fin, pris par la vivacité des petits gabarits parisiens.

  • Umtiti (6,5) : Gonalons absent, Lacazette et Grenier sur le banc, c'est donc Umtiti qui héritait ce soir du brassard de capitaine. Un statut loin d'impressionner le patron de l'arrière-garde lyonnaise, fidèle à lui-même. S'il est malchanceux sur le but de Rabiot (17e), puisqu'il ne parvient pas à dégager le cuir, il a en dehors de cela été précieux dans cette partie, que ce soit dans la relance ou dans les duels aériens.

  • Morel (5,5) : la recrue estivale la moins glamour sur le papier est pourtant sans doute la plus efficace sur l'ensemble de la saison. Ce soir encore, placé en qualité de latéral gauche, l'ancien Lorientais a livré une prestation correcte. Arrivé libre en provenance de l'OM, Morel a été sérieux défensivement, ne se mettant jamais à la faute et ce, même si Di Maria aurait bien espéré un pénalty (75e). Discret en revanche offensivement, ce qui s'explique assez aisément vu la rude opposition du soir.

  • Tolisso (6,5) : positionné devant la défense en l'absence de Maxime Gonalons, celui qui fut longtemps décrié au cours de la première partie de saison a montré des signes plus qu'encourageants dans cette partie. Déjà mieux face à Troyes le weekend dernier, le numéro 8 lyonnais a confirmé son retour à un niveau intéressant en rendant une belle copie devant la troupe chère à Laurent Blanc. Buteur, d'une belle demi-volée se logeant sous la barre (42e), l'un des nombreux joueurs à avoir prolongé l'été dernier semble digérer petit-à-petit son nouveau statut.

  • Ferri (4) : match plutôt compliqué pour le numéro 12 de l'Olympique Lyonnais. Buteur le weekend dernier en championnat face à Troyes d'une frappe en pleine lucarne, le relayeur rhodanien a eu du mal au Parc des Princes. S'il a comme souvent fait preuve d'un engagement sans faille, le Provençal de naissance a en revanche perdu beaucoup trop de ballons pourtant simples à négocier, pas toujours juste dans ses transmissions.

  • Darder (6,5) : l'air de rien, l'ancien pensionnaire du Malaga CF s'est distingué ce mercredi soir. Sans donner le sentiment de dominer son sujet, le milieu relayeur a livré une partie tout à fait correcte, toujours bien placé pour apporter des solutions à ses partenaires, et propre dans ses choix de passes. C'est ainsi lui qui a adressé la passe décisive sur le but de Tolisso (42e), d'un petit coup de patte qui a fait la différence. Remplacé par Cornet (58e).

  • Mvuemba (5) : positionné en qualité d'ailier gauche, l'habituel milieu relayeur n'a pas démérité dans cette partie. S'il n'a évidemment pas récité la partition classique d'un offensif, faite de provocations et de percussion, l'ancien Lorientais a fait preuve d'intelligence de jeu pour trouver des décalages. Aurait pu être passeur décisif de la tête, sans un bon arrêt de Sirigu devant Beauvue (23e). Une frappe puissante qui a par ailleurs mis en difficulté le portier transalpin (72e). Remplacé par Grenier (76e), dont l'ultime coup franc s'envolait largement au-dessus de la cage de Sirigu (90e+4).

  • Ghezzal (6,5) : ses 20 premières minutes furent absolument sensationnelles. En position d'ailier droit, le gaucher mettait au supplice la défense francilienne, provoquant constamment Kurzawa, et adressant quelques caviars de belle facture, et autres changements d'aile parfaitement maîtrisés. Mais l'international algérien n'a pas su conserver cette vitesse de croisière, moins en vue au fil des minutes, bien contenu par ses vis-à-vis.

  • Beauvue (4) : resté en salle au cours des deux dernières séances d'entraînement ouvertes au public, le Guadeloupéen était officiellement touché à la cuisse. Toujours est-il que celui qui fait l'objet d'une cour appuyée du Celta Vigo était bien présent dans le onze de départ pour cette rencontre, et qu'il aurait même pu marquer, sur une reprise bien détournée par Sirigu (23e). Pour le reste, pas grand-chose à signaler, l'attaquant en froid avec ses propres supporters n'ayant pas pesé sur les débats, peinant à conserver le cuir lorsque celui-ci arrivait dans sa zone. Remplacé par Lacazette (82e).

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