Les médias italiens remercient leurs joueurs malheureux mais pointent du doigt le coaching de Prandelli

Par Alexis Pereira
2 min.
Italie @Maxppp

L'Italie se réveille avec la gueule de bois. Corrigée par l'Espagne en finale de l'Euro (4-0) après un beau tournoi, la Botte hésite entre tristesse, déception et satisfaction.

Personne n'attendait l'Italie en finale de l'Euro en début de tournoi. Mais après les prestations des Azzurri au cours de la compétition, personne ne pensait qu'ils allaient prendre une telle claque contre l'Espagne (4-0). Du coup, la presse italienne est partagée. Tuttosport préfère consoler les siens : «Ne pleures pas Italie». La publication retient le parcours «exaltant» de la Squadra et les circonstances atténuantes («la fatigue» et «les blessures de Chiellini et Thiago Motta») qui peuvent expliquer la lourde défaite d'hier soir. Elle se console en disant que l'adversaire, la Furia Roja, «est un adversaire unique».

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La Gazzetta dello Sport partage ce point de vue, même si «dans ces conditions, ça fait mal...». Le quotidien sportif essaie de sécher les «larmes de ses joueurs», dont « les batteries étaient vides», en les «remerciant pour tout». La Reppublica est dans le même ton : «Merci quand même», «l'Espagne était trop forte». La Stampa se veut plus laconique : «l'Italie K.O., l'Espagne dans l'Histoire». Les mêmes mots barrent la une du site du Corriere della Sera. Mais tous ne se satisfont pas du parcours italien. Certains auraient aimé mieux et le font savoir. Le Corriere dello Sport s'en prend par exemple ouvertement à Cesare Prandelli.

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«Prandelli, mais qu'as-tu fait ?», titre le journal. Il va même plus loin : «cette fois, le sélectionneur a eu tort». Il est reproché au technicien transalpin d'avoir misé sur des joueurs qui n'étaient pas au mieux physiquement (Giorgio Chiellini, Antonio Cassano, Thiago Motta), ce qui a fatalement influencé son coaching et donc l'issue de la rencontre puisque les Italiens ont disputé plus d'une demi-heure à 10 contre 11... Malgré la déception et le ton offensif du Corriere, Prandelli devrait rester en place. Après tout, il ne faut pas oublier que personne n'attendait l'Italie en finale...

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