Aaron Leya Iseka, le frère de Michy Batshuayi commence à faire parler de lui à Anderlecht

Par Alexis Pereira
3 min.
Olympique Marseille Aaron Leya Iseka @Maxppp

Michy Basthuayi commence à faire son trou à l'Olympique de Marseille. Son frère Leya Iseka marche sur ses traces à Anderlecht.

L'Olympique de Marseille découvre semaine après semaine les qualités de Michy Basthuayi (21 ans), recruté pour 7 M€ au Standard de Liège l'été dernier. Ce dimanche, le jeune Belge se distinguait d'ailleurs particulièrement à Saint-Étienne (2-2, 26e journée de L1), en inscrivant un doublé, ses 4e et 5e réalisations de la saison toutes compétitions confondues. Hasard ou coïncidence, son frère Aaron Leya Iseka (17 ans) s'illustrait lui aussi le lendemain. À la pointe de l'attaque des U19 du RSC Anderlecht, ce dernier inscrivait le seul but des 8es de finale de Youth League face au FC Barcelone, tenant du titre.

La suite après cette publicité

«C’est sûr, la famille a bien profité de ces moments. Mes parents ont regardé les deux rencontres. Je n’ai pas pu voir en direct les buts de mon frère puisqu’on revenait de Genk (il était dans le groupe avec l'équipe première), mais lui a suivi la Youth League sur Internet», a-t-il confié à La Dernière Heure avant de poursuivre. «Mon but contre Barcelone avait des airs de but à la Henry, c’était pour rendre hommage à Michy (rires)», a-t-il confié. Avec 6 buts et 1 passe décisive en 6 apparitions en Youth League, il a tapé dans l’œil de Besnik Hasi, coach des A. Ce dernier lui a offert huit apparitions avec les Mauves et l'a encore convoqué pour le déplacement de ce jeudi, à Moscou, pour les 16es de finale retour d'Europa League face au Dinamo (0-0, à l'aller).

À lire Le classement des top buteurs européens

Michy, une source d'inspiration

«Aaron est un garçon intelligent, sur et en dehors du terrain. Il sait bien se placer dans le jeu. Il progresse beaucoup grâce au travail spécifique du préparateur, Jurgen Seegers. Il a beaucoup bossé pour en arriver là mais Aaron a évidemment encore du boulot. Il doit encore plus travailler pour le haut niveau. Je lui prédis un bel avenir s’il continue à écouter», a ainsi confié le technicien des champions de Belgique en titre en conférence de presse. L'attaquant, qui possède la nationalité congolaise (République Démocratique), commence donc sérieusement à pointer le bout de son nez, marchant sur les traces de son aîné. Michy est d'ailleurs très important pour lui.

La suite après cette publicité

«Il a une grande importance. Depuis le début, il m’aide. Il me dit ce que je dois faire. Il joue au haut niveau et je serais fou de ne pas l’écouter et de mettre en pratique ses conseils», a-t-il indiqué, expliquant pourquoi ils ne portaient pas le même nom. «Michy a mis le nom de notre père et moi de notre mère. C’était une manière de rendre hommage à nos deux parents», a-t-il précisé, ajoutant qu'il n'avait pas spécialement peur des comparaisons, lui qui présente un profil différent du Marseillais. «C’est parce qu’on n’était pas fan du même joueur dans notre enfance. Lui était pour Thierry Henry et moi pour Lionel Messi même si je ne lui ressemble absolument pas», a-t-il ajouté. Précoces, les deux frères risquent de continuer à faire trembler les filets et à faire parler d'eux.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité