Espagne, coronavirus : ça négocie dur entre les joueurs et la Liga

Par Max Franco Sanchez
2 min.
Javier Tebas lors d'un événement organisé par la Liga @Maxppp

Les joueurs et la Liga commencent à trouver des accords autour des salaires des joueurs. Mais de nombreux points sont encore à discuter...

Comme dans tous les pays européens, c'est le flou total autour du retour du football en Espagne. Tout dépendra logiquement de l'évolution de cette crise sanitaire qui touche particulièrement le pays de Cervantes, qui compte près de 3000 morts. On sait cependant que les clubs ne souhaitent pas voir leurs joueurs perdre toute leur condition physique, et forcent déjà auprès du gouvernement pour obtenir un permis de retour à l'entraînement. Mais dans le même temps, la question des salaires se pose aussi.

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Privés de pratiquement toutes leurs sources de revenus, les clubs sont en difficulté financière, notamment lorsqu'il s'agit de payer les salaires des joueurs. Du côté du Barça, on négocie déjà avec les joueurs pour une baisse de leurs émoluments. Mais tout se fera visiblement de façon collective, avec l'AFE - le syndicat des joueurs espagnols - en première ligne dans ce petit conflit avec la Liga qui risque de durer.

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Un salaire réduit de 10% si pas de foot avant la fin juin

Un premier accord a tout de même été trouvé selon la Cadena COPE : en cas de report prolongé ou d'annulation définitive de la saison, ce qui n'est pas une hypothèse à écarter compte tenu de la situation. S'il n'y a pas de match avant le 30 juin prochain, les salaires des joueurs baisseront de 10%. En revanche, il y a un (gros) désaccord sur la suite des opérations. Effectivement, en cas de report prolongé de la saison, il faudrait probablement jouer tous les trois jours, et même tous les deux jours comme le suggère le média.

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La radio expliquait aussi qu'un accord avait été trouvé pour que les salaires des joueurs soient augmentés de 15 à 20% en cas de calendrier surchargé. Une information démentie par la suite par Javier Tebas, président de la Liga, et David Aganzo, président du syndicat des joueurs. Quant au chômage partiel, qu'on voit beaucoup en Ligue 1 notamment, il ne devrait pas trop toucher l'Espagne, puisque l'AFE calcule que seulement 25% des clubs de première et deuxième division auront recours à cette méthode pour limiter la casse. Un pourcentage toujours trop élevé pour les joueurs espagnols, qui considèrent même cette pratique comme illégale. Une véritable bataille s'annonce donc dans les bureaux...

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