Real Madrid : le décevant Illarramendi, clé inattendue d’une fin de saison sous haute tension

Quatre finales. Le Real Madrid doit disputer quatre finales en cette fin de saison. La Casa Blanca doit gagner ses trois matches de Liga pour espérer pouvoir remporter le titre de champion d'Espagne en cas de faux pas de l'Atlético Madrid, mais aussi réussir sa finale de Ligue des Champions face aux mêmes Colchoneros, afin de décrocher la tant désirée Décima. La pression est donc à son comble dans la capitale espagnole. Dans ce contexte brûlant, un homme inquiète. Il s'agit d'Asier Illarramendi (24 ans).

Le jeune Basque, recruté l'été dernier à prix d'or (40 M€) à la Real Sociedad, peine à s'imposer au sein de l'effectif merengue, malgré un temps de jeu correct (26 apparitions en Liga, 2 buts). Son talent est indéniable, mais le maillot blanc semble parfois trop lourd à porter pour lui. Dimanche, face au FC Valence (2-2), il s'est une nouvelle fois montré décevant. Et alors qu'il devrait tenir le rôle de Xabi Alonso suspendu pour la finale de C1, le milieu de terrain n'offre pas vraiment toutes les garanties requises dans un sprint final aussi haletant, même si à sa décharge, il n'était pas aligné en 6. Carlo Ancelotti a tenté de venir à son secours en conférence de presse.

«Illarra n'a pas bien joué contre Valence, mais cela n'a rien à voir avec la finale de Champions' League. Oui, je vais lui donner du temps de jeu en cette fin de saison. Je ne sais pas encore s'il commencera demain, car Luka Modric sera peut-être remis de sa blessure. Mais il est clair qu'Illarramendi peut jouer jusqu'à la fin de saison pour gagner du temps de jeu. Il se peut qu'il soit plus à l'aise au poste de Xabi Alonso. Mais, en ce moment, nous ne préparons pas la finale de la Ligue des Champions, mais la fin du championnat», a-t-il confié. L'Italien tente de mettre son élément en confiance comme il le peut.

Coincé entre la nécessité de mettre sa meilleure équipe, et donc Xabi Alonso, sur le pré en championnat pour essayer de décrocher le titre tant que l'espoir existe et le besoin de préparer son équipe à pallier l'absence de ce même Alonso en finale de C1, le technicien italien fait comme il peut et tente de gagner du temps. Asier Illarramendi a évidemment l'avenir devant lui pour progresser et s'installer au Real Madrid, où il est sous contrat jusqu'en juin 2019, après une première saison mitigée. Mais l'urgence est là. À lui de dissiper les doutes au plus vite, Ancelotti et le Real en ont besoin...