Santiago Solari expose ses plans pour relancer la machine Real Madrid

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Real Madrid CF Santiago Hernán Solari Poggio @Maxppp

Lundi soir, le Real Madrid a annoncé sa décision de se séparer de Julen Lopetegui. Les Merengues vont miser de façon temporaire sur Santiago Solari. L'ancien joueur de la Casa Blanca a livré ses premières impressions ce mardi en conférence de presse.

Julen Lopetegui a tout perdu. Sélectionneur de l'équipe nationale espagnole, il avait été remercié par sa fédération avant le Mondial en Russie, car il avait négocié dans son dos avec le Real Madrid. Choisi pour succéder à Zinedine Zidane, vainqueur de trois Champions' League de suite, l'ancien coach du FC Porto n'a pas fait long feu. Il n'aura tenu que 14 rencontres sur le banc de la Casa Blanca (6 victoires, 2 nuls et 6 défaites). Humilié par le Barça dimanche lors du Clasico (5-1, 10e journée de Liga), le Real Madrid, 9e au classement, a donc décidé de se séparer de Lopetegui. «Le conseil d’administration du Real Madrid CF, réuni aujourd’hui, le 29 octobre 2018, a accepté de mettre fin au contrat liant l’entraîneur Julen Lopetegui au club (...) La direction du Real Madrid estime qu’il existe une grande différence entre la qualité de l’effectif qui compte 8 joueurs nominés au Ballon d’Or, une première dans l’histoire du club, et les résultats obtenus à ce jour. Le club remercie Julen Lopetegui et toute son équipe technique pour leurs efforts et leur travail et leur souhaite le meilleur dans leur carrière professionnelle».

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Les pensionnaires du stade Santiago Bernabéu ont aussi dévoilé l'identité de son successeur. Il s'agit de Santiago Solari, ancien joueur de la Casa Blanca et entraîneur du Castilla depuis 2016. Ce mardi, l'Argentin âgé de 42 ans était déjà au travail puisqu'il a dirigé sa première séance avec l'équipe fanion du Real Madrid. Dans la foulée, il a enchaîné avec sa première conférence de presse. «L'occasion de réagir à sa nomination. Travailler à Madrid est une grande opportunité. J'ai mouillé ce maillot jusqu'à la dernière goutte, comme beaucoup d'autres. Madrid nous surpasse tous». Solari, dont l'intérim ne peut officiellement durer que 14 jours, se voit-il suivre les traces d'un Zidane, qui avait suivi la même trajectoire, passé d'entraîneur de la réserve à successeur Rafael Benitez sur le long terme ? «Laissez Zizou en paix. Laissons-le tranquille. C'est une légende incomparable», a confié le principal intéressé.

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Solari veut une équipe avec du caractère

Au sujet d'un possible maintien en poste sur le reste de la saison, il a eu une réponse plutôt évasive. «Nous sommes tous de passage. Dans la vie, et encore plus dans ce métier. Tout va plus vite. Le plus important, c'est le quotidien, ce que nous faisons et l'ambition que nous avons. C'est la même chose pour les joueurs. Le plus important, c'est ce que vous faites à l'entraînement, à chaque match, à chaque minute. C'est ça qui compte». Le nouvel homme fort du Real Madrid a pu en avoir un aperçu ce matin. Il a pu découvrir son effectif lors de la séance du jour. «Je ne sens pas que les joueurs me regardent avec suspicion. Ils ont envie de gagner, ils sont touchés. Ce sont des champions. C'est un moment délicat et c'est maintenant que nous allons voir notre caractère. (...) Le groupe est touché, mais il a très envie d'inverser la situation. C'est un groupe de guerriers et de champions qui ont gagné beaucoup de choses pour ce club».

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Et c'est ce caractère-là qu'il veut voir demain face à Melilla en Coupe du Roi. «L'idée est d'aller à Melilla et de jouer avec nos deux couilles. Nous y allons avec beaucoup d'envie de jouer ce match. Le premier objectif est de gagner demain. Il n'y a pas de joueurs qui n'ont pas le niveau pour être à Madrid. Nous allons y aller jour après jour, petit à petit. Il y a des choses qui devront rester dans l'intimité du groupe». Bien dans ses baskets, Santiago Solari espère amener du peps et un nouveau vent de fraîcheur au sein d'une Casa Blanca qui est en pleine crise lors de cet exercice 2018-2019. Espérons pour lui qu'il ait plus de succès que Julen Lopetegui. En attendant, Antonio Conte et d'autres coaches patientent en coulisses...

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